En août 1914, l'Europe se déchaîne et entre dans le Premier Conflit Mondial. Des millions de soldats sont mobilisés, parmi eux Guillaume Apollinaire. Mais le jeune poète s'est épris depuis peu d'une jeune fille, Louise de Coligny, qu'il surnomme Lou. La violence des combats les séparent. Apollinaire fait alors valser la plume afin de conjurer l'oubli et la mort. Avec ses Poèmes à Lou, dont Si je mourais là-bas..., l'écrivain nous offre le témoignage d'un amour tué par la guerre.
Dans les cinq quintils et le vers isolé de Si je mourais là-bas..., Apollinaire relate son amour. Puis, avec un registre lyrique, il raconte sa souffrance et son inquiétude, celle d'être oublié (...)
[...] Mais le jeune poète s'est éprit depuis peu d'une jeune fille, Louise de Coligny, qu'il surnomme Lou. La violence des combats les séparent. Apollinaire fait alors valser la plume afin de conjurer l'oubli et la mort. Avec ses Poèmes à Lou, dont Si je mourais là-bas l'écrivain nous offre le témoignage d'un amour tué par la guerre. Dans les cinq quintils et le vers isolé de Si je mourais là-bas Apollinaire relate son amour. Puis, avec un registre lyrique, il raconte sa souffrance et son inquiétude, celle d'être oublié. [...]
[...] Apollinaire utilise l'assonance de ou avec les termes Lou souvenir amour Il installe une régularité métrique avec les alexandrins. Nous avons également un système de rimes. Ces éléments combinés avec le thème amoureux, que nous avons évoqué dans la première partie, et la récurrence du ô nous confirme la présence d'un chant lyrique dans ce poème. Cependant on note l'absence de ponctuation. Apollinaire semble privée d'identité, il ne peut presque plus exprimer ses émotions. La guerre l'a beaucoup affaiblit, il sent que la mort est proche et il pense que s'il survit, la guerre risque peut-être de le réifier. [...]
[...] L'existence matérielle du texte est un moyen pour le poète de conjurer l'oubli et la mot. Apollinaire écrit les Poème à Lou, pour chanter son amour à Louise de Coligny. Il souhaite aussi que cette amour devienne éternel. Beaucoup de poètes écrivent afin de conjurer l'oubli et la mort. C'est le cas de Victor Hugo, qui en relatant la mort de sa fille dans son poème Demain dès l'aube il offre à son enfant le plus beau cadeau que puisse donner un père : l'immortalité. [...]
[...] Il a peur de disparaître, d'être oublié par la femme aimée. Cette inquiétude nous apparaît par la récurrence de l'impératif souviens-toi On constate aussi le champs lexical du temps. Avec l'utilisation des termes jour et quelquefois l'auteur souligne la brièveté et la courte durée de la vie. Ce poème présente donc une dimension pathétique ; Apollinaire ne peut échapper à son destin. La recherche de l'éternité est la deuxième raison qui motive l'écriture de ce poème. C'est ce que nous aborderons dans la troisième et dernière partie. [...]
[...] Le poète évoque les soleils les fleurs et les fruits d'or il met en place de magnifiques métaphores telles que la fontaine ardente du bonheur Avec ce champ lexical antithétique de la vie, l'écrivain pense que grâce au souvenir, une renaissance est possible, l'oxymore Souvenir oublié vivant dans toutes choses certifie. Apollinaire veut donc avoir la certitude que jamais Lou ne l'oubliera. De plus, ces vers sont synonymes d'éternité. L'amour qui unit Apollinaire et Lou ne s'éteindra jamais. La preuve en est : nous en parlons aujourd'hui encore. [...]
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