Il s'agit de la dernière scène de l'acte I. C'est une scène très importante, car c'est la mort de Clarence. Richard lui envoie deux meurtriers, il s'agit du premier crime politique de Richard dans la pièce auquel le spectateur assiste. Cela a de très forts effets sur le public. C'est également l'une des rares scènes où richard n'apparaît pas (...)
[...] Richard va le tuer et il ira en enfer. Il a une vision de la mort, cela annonce la sienne. Il voit le responsable de sa mort, Richard. Il a confiance en lui, naïvement. Le rêve l'avertit. Clarence est damné, il va en enfer. Il s'imagine au royaume de perpétuelle nuit. Il voit les âmes des gens qu'il a assassinés. Le motif des ossements et des monceaux de perles, pierres précieuses représente la Vanité. Ce motif est récurrent au 16ème siècle. [...]
[...] Il les invite à se mettre à sa place. Il se met dans la position du mendiant. Tous les hommes sont égaux face à la mort : le rang, la richesse n'y changent rien. Il montre la vanité de la grandeur et de la richesse. Son rang ne lui sert plus à rien. Il y a une inégalité entre eux face à la mort. C'est une scène spectaculaire mais aussi complexe qui évoque des sujets sérieux comme la mort, justice, vanité de la vie humaine. [...]
[...] Ils veulent s'enrichir, désir de pouvoir, ils n'écoutent pas leur conscience. Richard n'a pas peur du Jugement Dernier, par contraste, sa noirceur ressort. La conscience est une faiblesse, une lâcheté. C'est un frein qui empêche d'agir, de s'emparer par la force du bien d'autrui. Les sentiments humains, religieux font un homme civilisé faible. Richard est du côté de la loi du plus fort. Pour Shakespeare, la conscience n'est pas une faiblesse. Il critique cette moralité du guerrier. Les meurtries parlent du crime avec légèreté. [...]
[...] On prend conscience des meurtres commis par Richard. II. Plan du commentaire composé. La représentation de l'assassinat politique de Clarence. Meurtre ou châtiment ? Rêve prémonitoire, mélange des tonalités, ironie tragique de la position de Clarence. II) L'homme face à ses actes. La conscience et le remord. Conscience dans les remords de Clarence et scrupules des meurtriers. Vanité, égalité des hommes face à la mort. III) Rapports entre Dieu et le Roi. Crime de Richard pour prendre sa place. Il ne se soumet pas à Dieu. [...]
[...] Ils justifient ce crime par les crimes de Clarence. Il y a un rapport entre la justice humaine et la justice divine. Clarence se place sous la protection de Dieu après les avoir prévenu des conséquences de leur acte. Il les menace du châtiment de Dieu. Ils sont eux-mêmes les instruments de la justice de Dieu. Il y a ici une gravité du crime de Richard qui prend la place de Dieu. Il s'octroie à lui-même le droit de vie et de mort sur les autres hommes. [...]
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