Shakespeare, "Le roi Lear", acte III, scène 4

Résumé du document

Explication détaillée de la scène 4 de l'acte III du Roi Lear, pièce de théâtre de Shakespeare. Le document cite et explicite les phrases et éléments les plus importants de la scène. Il met également en relief les thèmes saillants de l'oeuvre tout entière.

Extraits

[...] Le Roi Lear Shakespeare Acte III, Scène p. 135-140 : Entre le fou . à a froid Introduction Le Roi, chassé par ses filles aînées, se retrouve dans la lande sous l'orage en compagnie du fou et de Kent, toujours déguisé. Kent, dans son rôle de serviteur du Roi, arrive à le convaincre de s'abriter dans une hutte où se trouve Edgar, lui aussi déguisé pour sauver sa vie, mais enfermé dans le rôle de pauvre Tom, un mendiant tourmenté par des démons. [...]

[...] Le noir démon me poursuit. (bas p.135) Qui donne quelque chose au pauvre Tom, que le noir démon a mené par la flamme et par le feu, par les gués, les tourbillons etc. (haut p.136) De plus les démons cherchent à le pousser au suicide, et le pauvre Tom prend son ombre pour un traître, ce qui sont des signes de démence [ ] l'a fait chevaucher un cheval bai sur un pont de quatre pouces, afin qu'il poursuive son ombre qu'il prenait pour un traître ? [...]

[...] Obéis à tes parents ; tiens strictement parole ; ne jure pas ; ne commets pas l'adultère avec l'épouse légitime d'un autre ; n'habille pas ta douce amie de beaux atours. (p. 137) -Gloucester est aussi vu, dans toute la pièce, comme un double du Roi Lear : tout deux sont des vieillards qui ont à souffrir de leurs enfants, ce que Gloucester exprime d'ailleurs : Notre chair et notre sang, mon seigneur, sont devenus si abjects Qu'ils haïssent qui les engendra. [...]

[...] 136) -Il joue donc un rôle, et prend aussi pour modèle les fous de l'asile de Bedlam : qui eux étaient des mendiants qui simulaient la folie pour demander l'aumône Lui aussi mendie : Faites l'aumône au pauvre Tom que le noir démon tourmente. (p. 136) A la manière des mendiants il bénit ceux à qui il demande la charité : Bénis soient tes cinq esprits (p. 136) On a peut-être une autre référence dans ses onomatopées : visible uniquement dans le texte anglais qui dit : Alow, alow, loo, loo ! [...]

[...] La folie de Lear -Chez Lear la folie est obsessionnelle : l'ingratitude de ses filles revient sans cesse et il met en relation tout ce qui se passe autour de lui avec sa propre situation On a une espèce de narcissisme qui coupe le Roi des autres, il se montre incapable de comprendre, mais aussi d'écouter les autres ; ce qui est caractéristique de sa folie paranoïaque Mais il y a à un moment un renversement, une espèce de prise de conscience non seulement du présent mais du monde qui l'entoure. La nudité amène le Roi à ne voir en l'homme qu'un animal. Il en vient à s'interroger sur la condition misérable de l'Homme, ce qui peut faire penser à la réflexion philosophique qu'aura Pascal dans ses Pensées : Tu serais mieux dans une tombe qu'à braver le corps nu l'extrême rigueur du ciel. [...]