La scène se situe vers la fin de la pièce. Richard est déjà monter sur le trône. Il s'est débarrassé de Buckingham, qui ne lui était plus utile et l'a remplacé par Tyrrel, un tueur à gages. C'est le début de la chute de Richard (...)
[...] Ces interrogations renvoient à Richard qui est responsable de tous ces crimes. Il y a un jeu de mots en anglais : God saves the Queen et Dieu sauve la reine Cette formule est très connue en anglais. Dans ce contexte, elle renvoie à une question : qui sauvera Elizabeth de Richard ? A travers leur dialogue, les trois mères évoquent le passé mais elles annoncent aussi l'avenir et ainsi le dénuement de la pièce. En effet, cette scène où les trois femmes complotent contre Richard est une prolepse de sa mort et de sa chute. [...]
[...] Les saint prient cela annonce la victoire de Richmond qui est l'envoyé de Dieu. Dans la scène de fin, les fantômes prient également pour que Richard soit vaincu. Ces malheurs anglais me feront sourire en France : il s'agit ici également d'une prolepse car effectivement Richmond arrive de France. Le miracle arrive de France. Cette scène sert d'amorce à la chute de Richard, elle annonce le début de la fin, de sa fin. Jusqu'à présent, Richard avait de plus en plus de pouvoir mais depuis qu'il s'est séparé de Buckingham, il le perd de plus en plus, sa propre cour complote contre lui. [...]
[...] En effet, Dieu n'arrête pas Richard, ce qui laisse penser qu'il est d'accord avec ce que fait Richard. Cela se retrouve aussi dans le discours de la reine Margaret : Comme je te remercie que ce chien carnassier fasse sa proie de ce qui est sorti du corps de sa mère A travers leur dialogue, la duchesse d'York, la reine Elizabeth et la reine Margaret dressent un portrait de Richard mais elles évoquent aussi le passé. Le rôle de la reine Margaret a été rajouté par Shakespeare. [...]
[...] Il s'est débarrassé de Buckingham, qui ne lui était plus utile et l'a remplacé par Tyrrel, un tueur à gages. C'est le début de la chute de Richard. La scène est un dialogue entre la Duchesse d'York, qui est la mère de Richard, de Clarence et d'Edouard IV, la reine Elizabeth, la veuve d'Edouard IV et la reine Margaret, la veuve du Roi Henry VI. Les trois femmes dressent un portrait de Richard à travers cette scène. Elles le comparent à des animaux. [...]
[...] Comme les araignées, il reste dans les zones d'ombre et humide pour voir sans être vu. Il est aussi comparé à une araignée car comme elle, il tend un piège à ceux qu'il veut assassiner et le piège se referme toujours sur eux. Il tisse sa toile comme une araignée et attend que sa proie s'emmêle dans la toile avant de s'en débarrasser. Richard est également comparé à un affreux crapaud bossu car sans la scène I de l'acte il se présente comme difforme, inachevé et si boiteux et si laid Cette comparaison renvoie à sa laideur. [...]
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