Richard se met en scène devant le maire avec la complicité de deux évêques. Rôle de l'accessoire du livre de prières du roi dévot. Il s'inspire d'un exemple connu : celui de Jules César qui a refusé par trois fois la couronne devant le peuple. Richard rejoue cette scène pour donner l'impression qu'il ne la veut pas (...)
[...] Le corps de l'Angleterre est en péril, il manque un souverain légitime à sa tête. Cette pièce pose la question de la légitimité du pouvoir. Buckingham et Richard présentent Richard comme un souverain légitime. La monarchie se transmet par le sang mais il n'est pas le premier dans la succession, ce sont les fils d'Edouard. Il les fait passer pour des bâtards pour se présenter comme le souverain légitime. Ce thème est très présent dans la scène. La légitimité repose sur le sang, la dynastie. Influence du machiavélisme sur la réflexion de Shakespeare. [...]
[...] On considère cette idée comme scandaleuse en Angleterre. Les Anglais noircissent ses idées et les donnent à leurs personnages les plus noirs comme Richard. Ces théories inspirent les dramaturges. Richard travaille que pour lui-même pas pour son peuple. Il représente la déformation des théories en Angleterre. Au 16 -17ème siècle, on remet en cause la monarchie. On réfléchit sur le souverain, la légitimité du pouvoir. A travers Richard, Shakespeare dénonce une politique soumise à l'ambition personnelle et l'usage de la parole pour tromper le peuple. [...]
[...] Il s'inspire d'un exemple connu : celui de Jules César qui a refusé par trois fois la couronne devant le peuple. Richard rejoue cette scène pour donner l'impression qu'il ne la veut pas. Il réussit à inverser la réalité. Il réussit masquer son avidité du pouvoir en se faisant passer pour quelque un qui n'en veut pas. Il y a le problème de la complicité entre le Richard et le public. On connaît sa vraie nature contrairement au maire qui jette un regard naïf sur lui. Il y a une opposition vérité/mensonge : Discours de Richard/ réalité de ses sentiments. [...]
[...] Le bon roi est un homme dévot, plein de religion qui passe son temps dans la prière. Critique de la collision entre religion et politique. La religion soutient le pouvoir du roi. Il est le représentant de Dieu sur la Terre. Champ lexical de la religion dans le discours de Richard. Le roi doit être un homme dévot, proche de la religion. Shakespeare dénonce la manipulation de la politique par la religion et vice-versa. Le roi doit accepter le pouvoir comme un fardeau. [...]
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