La scène repose sur le discourt, la parole. Les rapports entre Lady Anne et Richards sont violents. Le dialogue amoureux est un affrontement verbal (...)
[...] Richard manipule plusieurs types de discours. C'est grâce à ce pouvoir qu'il séduit Lady Anne. Il y a un jeu de mots en anglais : words /sword. Il n'a pas besoin d'épée, son arme, c'est les mots. Il flatte Anne (thématique du discourt amoureux) après s'être opposé à elle. Il dit qu'il n'a pas tué son mari (mensonge). Il manipule le discourt religieux (charité), puis il y a la franchise, le cynisme. Il lui dit clairement que son but, c'est sa chambre à coucher. [...]
[...] La scène est encadrée par deux phrases de Richard .Dans la scène 1 : J'épouserai la plus jeune fille de Warwick Il prépare ses scènes et les commente. Puis il y a un monologue final. Il se félicite de sa victoire. Il est impressionné par cette réussite. Il n'en revient pas et est impressionné par sa propre force. Cela renforce son assurance. Son apparence physique est éclipsée. Il y a un écho de cette scène dans la scène IV de l'acte IV. Il veut épouser la fille d'Elizabeth qui accepte. Richard méprise les femmes. [...]
[...] Les rapports entre Lady Anne et Richards sont violents. Le dialogue amoureux est un affrontement verbal. Lady Anne parle souvent du diable en parlant de Richard. Elle fait de lui quelqu'un de très noir. Le champ lexical du démon, diable, enfers est attribué à Richard. Elle en fait un monstre, quelqu'un d'inhumain, quelqu'un qui n'est pas un homme. Elle maudit la future femme de Richard, c'est elle qu'elle maudit, c'est de l'ironie tragique. Lady Anne qualifie Richard avec des noms d'animaux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture