Devoir de Français type bac sur une tirade de Sganarelle dans "Dom Juan" répondant aux sujet suivants :
[...] Dans le texte A (Molière, Dom Juan tirade de Sganarelle acte III, scène l.83 à 112), Sganarelle, le valet de Don Juan trouve le monde qui l'entoure si merveilleux si complexe et si compliqué qu'il ne peut-être pour lui qu'une création d'un être surnaturel, en l'occurrence, une création de Dieu. De plus, au lieu de raisonner, Sganarelle ne fait qu'avouer son incompréhension du monde et de l'homme, et préfère donc croire au surnaturel, le refuge de son incompréhension. Son raisonnement se base donc uniquement sur son incompréhension . il y a quelque chose d'admirable dans l'homme [ . ] que tous les savants ne sauraient expliquer l.106). [...]
[...] et que personne ne saurait se vanter de ne lui avoir jamais rien appris. De plus, ses gestes eux aussi ont un effet comique, lorsque, par exemple, il se laisse tomber en tournant après avoir frapper des mains, hausser le bras, lever les yeux au ciel, baisser la tête, remuer les pieds, aller à droit, à gauche, en avant, en arrière Nous pouvons ainsi conclure que les arguments de Sganarelle n'ont qu'un faible poids, ce qui, par conséquent n'entraîne pas la conversion de son maître, et donc, pour répondre à la problématique annoncée en ce début de commentaire, un raisonnement très peu efficace. [...]
[...] De plus, on note dans son raisonnement de nombreuses incohérences. En effet, nous pouvons constater qu'il utilise beaucoup de paradoxes, tels que arithmétique associé à étranges folies ou encore bien étudié avec bien moins sage ce qui fait preuve d'une faible réflexion de sa part et d'une logique un peu légère. Par ailleurs, son argumentation, si l'on peut appeler cela ainsi, ne se base que sur des constats. En effet, il utilise des accumulations telles que, ces arbres- là, ces rochers, cette terre et ce ciel que voilà tout là-haut ou bien encore ces nerfs, ces os, ces veines, ces artères, ces , ce poumon, ce cœur, ce foie, où ce misérable valet oublie maladroitement que nous avons deux poumons et non un, et où il inverse l'ordre de la Création ces arbres-là, ces rochers, cette terre et ce ciel que voilà tout là- haut au lieu du ciel, de la terre, des arbres puis des rochers), ce qui donne évidemment un faible poids à son discours. [...]
[...] Il ne peut donc pas avoir idée de la perfection. Or, la perfection naît elle-même chez l'homme de l'imperfection. Ce couple antithétique, perfection/imperfection (comme le bien et le mal ou encore le possible et l'impossible) nous vient donc directement d'un être parfait, de Dieu Cette idée de perfection ne peut venir que d'un être parfait, en d'autres termes, de Dieu Par ailleurs, un être parfait doit nécessairement exister pour être un être parfait car dans le cas contraire, il lui manquerait la condition essentielle à cette idée d'« être parfait l'existence(« dans le concept être parfait il y a l'assurance qu'un tel être existe Nous pouvons donc conclure que pour Descartes, l'idée de Dieu est inscrite dans notre nature Travail d'écriture pts) Commentaire : Faites le commentaire de la tirade de Sganarelle (texte ligne 83 à 112 édition HACHETTE, collection Bibliolycée). [...]
[...] Mais le raisonnement de Sganarelle est-il vraiment efficace? Nous chercherons à répondre à cette problématique en montrant dans un premier temps l'incohérence de son raisonnement, puis son aspect comique dans un second temps. Avant toute chose, il me paraît indispensable de dire que, par cette tirade, Sganarelle voudrait sans doute exprimer tout simplement son émerveillement pour la nature humaine et pour la Création. Mais sa croyance en Dieu semble peu profonde, indépendamment du fait qu'il ne trouve pas les mots pour la traduire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture