Senghor était un poète et homme politique sénégalais qui a vécu en France et a fait des études de lettres à Paris. Il fait partie au cours de sa vie du mouvement d'outre-mer notamment avec Aimé Césaire, il participe aussi au mouvement de la négritude qui lui a permis d'exprimer l'amour pour ses racines africaines (...)
[...] Malgré les allusions au masque récurrents le visage est bien celui d'une femme vivante. C'est simplement une femme qui dort. II. Une Peinture, une sculpture. Une sculpture. Les allusions au cuivre ou au bronze qui sont des matériaux propres à la sculpture nous donnent l'image d'une sculpture. On a parfois l'impression que Senghor nous décrit ici une sculpture. Une Peinture. L'allitération récurrentes notamment en c ou encore l'anaphore en ni (l.10) nous donne l'impression de coups de pinceaux jeté par Senghor. [...]
[...] On a dans ce poème le visage d'une femme qui est représentée, se visage est parfois décrit comme un masque notamment par l'utilisation de termes comme "cuivre le front " (l.2) ou coupe double (l.4) pour décrire le visage, des termes qui décrivent en particulier l'inexpression du visage. De plus, se visage nous est directement présenté comme un masque par le titre donner au poème par le poète. Des moments d'ambiguïté entre visage et masque. L'Ambiguïté entre visage et masque est renforcé par le fait que cette femme dors et que cette situation permet d'un côté d'exprimer l'immobilité et donc la partie masque et de l'autre côté permet de faire référence au côté vivant de la femme. [...]
[...] Il y a la présence de couleurs à travers le poème qui évoquent la peinture et la sculpture. Ces couleurs sont présentes notamment par les terme descriptif comme cuivre bronze ou patine .9) qui montre bien la multitude de termes et donc de couleurs présentes pour décrire cette peinture ou cette sculpture. Mouvement de caméra. On ressent dans ce poème un mouvement de caméra. Ce mouvement commence par un plan large de Koumba Tam sur la plage puis se concentre sur chaque élément du visage tout d'abord sur les cheveux puis sur le front ensuite sur les paupières et sur le sourire pour finir par s'éloigner à nouveau pour un plan d'ensemble sur le visage. [...]
[...] Auteur : Léopold Sédar SENGHOR (1906-2001) Senghor était un poète et homme politique sénégalais qui a vécu en France et a fait des études de lettres à Paris. Il fait partie au cours de sa vie du mouvement d'outre-mer notamment avec Aimé Césaire, il participe aussi au mouvement de la négritude qui lui a permis d'exprimer l'amour pour ses racines africaines .C'est un homme engagé qui a fait de la politique et qui a été le premier président du Sénégal entre 1960 et 1980. [...]
[...] Texte : De Léopold Sédar SENGHOR, A Pablo Picasso Elle dort et repose sur la candeur du sable. Koumba Tam dort. Une palme verte voile la fièvre des cheveux, cuivre le front courbe. Les paupières closes, coupe double et sources scellées. Ce fin croissant, cette lèvre plus noire et lourde à peine ou' le sourire de la femme complice? Les patènes des joues, le dessin du menton chantent l'accord muet. Visage de masque fermé à l'éphémère, sans yeux sans matière. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture