Frédéric Fabre dira : « théoricien classique et législateur du parnasse, Nicolas Boileau Despréaux est surtout un esprit satirique. » Remarquons que dans la Querelle des Anciens et des Modernes, querelle qui divisa le monde littéraire de la fin du XVIIe siècle, Nicolas Boileau se posa comme défenseur essentiel des Anciens. En effet, Boileau s'illustra tout d'abord dans le genre satirique. "Les Satires", au nombre de douze, sont publiées entre 1666 et 1705.
La satire peut être en prose ou en vers. Elle dépeint les vices, les travers et les ridicules d'une société ou d'un personnage. La satire est présente dès l'Antiquité, à travers par exemple les comédies d'Aristophane. L'évolution dans l'écriture de Nicolas Boileau doit être notée. Il s'attèle dans un premier à peindre les ridicules de son temps pour ensuite s'orienter vers une réflexion plus profonde sur l'homme, et plus tard sur la religion. Dans l'étude de cette satire VII, nous nous appliquerons à dégager la défense qu'opère Boileau pour la satire.
[...] Cette contradiction est mise en avant par et pourtant V On retrouve ici l'idée de manie avec ses plaisants accès mais cette notion apparaît méliorative. L'auteur retire un sentiment plaisant face à l'écriture de ses satires. D'ailleurs une allitération en filée sur quatre vers : le V et 18 qui symbolise l'idée du persiflage, de la raillerie. V Au vers seize, on s'aperçoit que l'auteur satirique est conscient que son principal ennemi est son public. V Dans trop sincère trop diminue la qualité du mot sincère La sincérité qui est à la base une qualité devient un défaut aux yeux de la société. [...]
[...] V Le verbe chercher sous-entend la difficulté qu'il est de trouver un héros Ce héros existe-t-il dans cet univers ? On remarque un certain scepticisme. Les héros appartiennent peut-être au passé, celui de l'Antiquité. Aussi nous voilà confronter à une idée typique de la Querelle des Anciens et des Modernes. V Au vingt-quatrième vers, on retrouve ce scepticisme. Quel héros ne serait pas digne d'une louange ? Scepticisme qui pourrait être appuyé par la parallèle existant dans le vers qui agit comme une répétition d'une même idée. V Première apparition du je de l'auteur. [...]
[...] On retrouve ici en quelque sorte une défense de la satire. Caractérisation et organisation du texte Cette satire est composée de soixante vers, tous étant des alexandrins. Ici nous disposons d'un peu plus de la moitié du poème entier, c'est-à-dire trente-six vers. L'expression de Boileau est ici caractérisée, comme dans la plupart de ses satires, par une verve, une violence et une ironie bien visibles. On observe durant les huit premiers vers une leçon et son exemple. Du vers 9 au vers 20, est présente la dualité entre l'auteur louangeur et l'auteur satirique. [...]
[...] Car elle englobe totalement le vers. Ce mal apparaît stérile car il ne produit que lui-même. La satire serait-elle donc stérile ? Nouvelle maxime, plus frappante encore que la précédente accentuée par le on dit qui renvoie à une vérité générale. le vocabulaire de ces premiers vers apparaît axé sur le mal. Aussi on retrouve l'idée du bien et du mal, idée propre au motif de l'éducation, de la leçon de morale et aussi à la religion V au V V Au vers deux termes semblent se rejoindre : aveuglé et manie L'obsession serait donc à l'origine d'un aveuglement, celui- ci apparaît comme être un égarement de la part du poète et peut même être associé à une certaine folie. [...]
[...] V Les larmes sont donc le résultat final de la satire pour l'auteur. On peut relever l'opposition entre ce vers et le vers précédent entre le lecteur et l'auteur. Ce dernier tire les conséquences d'un certain succès auprès de ses lecteurs. Ces quatre vers expriment l'idée induite par la morale des quatre premiers vers. On voit ici la parfaite démonstration de la maxime invoquée au début. 2e partie : Du V au V Du V au V V Le vers 9 révèle un chiasme sémantique et grammatical particulièrement visible. [...]
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