Commentaire composé semi-rédigé sur l'Acte II Scène 4 de Lorenzaccio d'Alfred de Musset.
[...] A la fin, Lorenzo est excédé par l'attitude du Duc : il va lui dire des vérités qui concernent le Duc : o Réplique 78 : Alex est persuadé que Lorenzo est son homme de main, qu'il est son espion chez les Strozzi. Alex comprend que c'est de l'ironie alors que c'est la vérité. o Réplique 80 : "butor", terme déjà utilisé dan l'acte I scène 2. Le butor est ici Alex qui ne s'aperçoit de rien. Le masque de Lorenzo est totalement tombé. [...]
[...] Musset va projeter dans sa pièce l'actualité de son époque. A travers Bindo et Venturi, il critique ainsi la bourgeoisie. Leur orgueil mal placé, ridicule : Allusion à Molière : "Le Bourgeois Gentilhomme" (Monsieur Jourdain) dans la réplique 32. Ces bourgeois ne veulent pas être confondus avec des petits marchands. L'ambition de Venturi est de devenir noble, c'est pour cela que Lorenzo le demande à la réplique 49. Leur hypocrisie : Bindo est l'ennemi d'Alex (réplique 45 et 48 : "Altesse je suis confondu"). [...]
[...] Lorenzo n'est pas soumis à Alex. Ce dernier vient pour demander à Lonrenzo de servir d'entremetteur entre lui et sa tante, réplique 81 : "C'est pour elle que je suis venu te voir". Face à cela, il va tout faire pour résister aux désirs d'Alex. Il le manipule ainsi d'une certaine manière. Alex apparaît ici comme une caricature de Don Juan. Il ne cherche qu'à satisfaire et n'a aucun sentiment. C'est un être sans aucun scrupule car il veut la tante même de Lorenzo. [...]
[...] Chez ce vieux fou ? 78. LORENZO. Oui, chez ce vieux misérable, chez cet infâme. Il paraît qu'il ne peut se guérir de cette singulière lubie d'ouvrir sa bourse à toutes ces viles créatures qu'on nomme bannies, et que ces meurt-de-faim se réunissent chez lui tous les jours avant de mettre leurs souliers et de prendre leurs bâtons. Maintenant, mon projet est d'aller au plus vite manger le dîner de ce vieux gibier de potence, et de lui renouveler En partenariat avec www.bacfrancais.com l'assurance de ma cordiale amitié. [...]
[...] On pourrait presque la ramasser dans le creux de la main, comme les enfants des rues BINDO. Tu es un insolent ! Réponds, ou sors d'ici LORENZO. Je suis des vôtres, mon oncle. Ne voyez vous pas à ma coiffure que je suis républicain dans l'âme ? Regardez comme ma barbe est coupée. N'en doutez pas un seul instant ; l'amour de la patrie respire dans mes vêtements les plus cachés. (On sonne à la porte d'entrée ; la cour se remplit de pages et de chevaux.) 40. UN PAGE, en entrant. [...]
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