Imparfait d'habitude et dramatisation : "il y avait" : après midi au Jardin du Luxembourg qui résume toutes les habitudes de son enfance, une promenade synthétique (cela s'est produit plusieurs fois). Cet après midi échappe donc à l'anecdote (...)
[...] La mère fait semblant de faire quelque chose mais elle est en faite bien contente de pouvoir garder plus longtemps son petit Sartre même si elle est inquiète. C'est une mère faible, aveuglée par l'amour maternel, qui trouve naturelle la petite taille de son fils. Elle accepte avec joie que son enfant grandisse lentement. Sartre réifié : Toutes les expressions sont excessives. Ce qui le rapproche d'un "jouet" de sa mère. Le "nous" final la rapproche de Sartre, et partage sa peine. [...]
[...] Le texte étudié, parodique et ironique, se passe avec sa mère au jardin du Luxembourg, et est une expérience réitérée mais toujours vaine, nous permettant d'analyser le malaise de l'enfant. Nous nous demanderons donc dans quelle mesure l'œuvre autobiographique vise donc ici à montrer la construction d'une image de soi, d'un projet. L'inadaptation de Sartre au réel : La solitude de l'enfant au milieu des autres : Imparfait d'habitude et dramatisation : "il y avait" : après midi au Jardin du Luxembourg qui résume toutes les habitudes de son enfance, une promenade synthétique (cela s'est produit plusieurs fois). [...]
[...] La confusion entre le rêve et la réalité : Il les assimile aux héros qu'il a lus ; les qualités des héros amènent donc le registre du fantasme, du rêve, et non pas de l'orgueil. Touche ironique et parodique avec le retour de l'adjectif possessif "mon, mon, ma" : contradiction et humour. Enfant plongé dans les lectures faîtes sur son "perchoir". Il s'identifie au héros invincible des romans de capes et d'épées, ce qui amène une confusion rêve/ réalité. Conclusion : Lorsqu'il s'imagine, il avoue qu'il se prend pour un héros. Conscience de Sartre quand, présentant des héros comme cela, il ne fait que présenter des clichés (ironie). [...]
[...] Syntaxe : alternance des sujets et "les enfants" : Le est toujours en seconde position. Le sentiment d'admiration éprouvé à la vue de ses contemporains : Devant ceux qui sont pour lui des "héros de chair et il éprouve tout d'abord un sentiment d'admiration et d'envie qu'exprime l'image "avec des yeux de pauvre" et la double modalité exclamative hyperbolique au discours indirect libre "comme ils étaient forts et rapides! Comme ils étaient beaux!" : discours intérieur qu'a pu tenir le jeune Sartre, il retrouve l'émotion de l'enfant frustré qu'il était. [...]
[...] Le refus de Sartre et le niveau de langue soutenu avec lequel il s'exprime : ce sont des mots de livre que ses héros de papier prononcent, en opposition avec "benêt, maman". On est dans des phrases plus longues et sophistiquées. "Elle me prenait par la main . " : image typique du héros solitaire qui retrouve la solitude une fois sa mission remplie. Cette image est accentuée par "toujours" qui montre bien l'importance que Sartre donne à cette image, plus l'imparfait omniprésent qui renforce la répétition. Cette seconde piste prépare le retour au perchoir. [...]
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