Commentaire composé semi-rédigé de l'extrait de l'oeuvre "Les Mots" de Jean-Paul Sartre, Le jardin d'enfants.
[...] Il change de stratégie et d'imposture, il passe de la lecture à l'écriture. Sartre observe ainsi ses souvenirs, ses expériences passées. Il assume sa vie passée ; il l'a subie, et devient écrivain. [...]
[...] Il découvre qu'il ne sert à personne, que personne ne l'attend, il se rend compte de sa condition d'être vivant. Il s'assimile aux héros qu'il a lus, les qualités des héros amènent donc le registre du fantasme, du rêve, et non pas de l'orgueil. Touche ironique et parodique avec le retour de l'adjectif possessif "mon, mon, ma" : contradiction et humour. Enfant plongé dans les lectures faîtes sur son "perchoir". Il s'identifie au héros invincible des romans de capes et d'épées, ce qui amène une confusion rêve/réalité. [...]
[...] Ce texte se présente comme une démonstration et l'adulte philosophe raconte avec autodérision comment se fabrique un écrivain. L'oeuvre autobiographique vise donc ici à montrer la construction d'une image de soi, d'un projet. Nous sommes dans le cadre de la biographie, et plus particulièrement de l'autobiographie dans lequel on se propose d'étudier la représentation de l'enfance. Le texte étudié parodique et ironique, se passe avec sa mère, et est une expérience réitérée mais toujours vaine, nous permettant d'analyser le malaise de l'enfant. Texte Il y avait une autre vérité. [...]
[...] Opposition entre "courte taille" et "grande et belle femme". Structure du syllogisme tronquée (ironique, "Tous les Sartre étaient petits . je tenais de mon père"), dernière partie est marquée par le lexique qui traduit la taille de Sartre : "gringalet, courte taille, nain". Il perd son armure de mots. La mère fait semblant de faire quelque chose mais elle est en faite bien contente de pouvoir garder plus longtemps son petit Sartre même si elle est inquiète. C'est une mère faible, aveuglée par l'amour maternel, qui trouve naturel la petite taille de son fils. [...]
[...] Il ne fait rien pour entrer dans le jeu. "L'occasion ne me fut pas donnée" : c'est lui qui ne l'a pas prise. Il se sent exclu, juge les autres enfants. Hors, la sorte d'imposture avec laquelle il vit est le fruit de son imagination. Il a le sentiment qu'il n'y a pas d'autre réalité que la sienne. II) La comédie maternelle Deux expressions : "cachait mal, feignait". Réaction de la mère de Sartre est transparente dès le jeune Sartre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture