[...] En premier lieu, nous étudierons le cas du garçon "d'hôtel". Ainsi, le garçon accueille Garcin dans sa nouvelle demeure "voilà". Il lui montre le mobilier "un fauteuil second empire". Par ailleurs, il a différentes réactions à ce que dit Garcin. Surpris d'abord de la représentation que Garcin a de l'enfer "sur quoi ?" "quoi" et qualifie même "d'âneries" ce que pense son hôte. De plus il se moque de lui : "vous voulez rire", mais s'aperçoit vite qu'il l'a vexé, alors il lui présente ses excuses "excusez-moi". Il joue l'étonné quand Garcin lui pose des questions au sujet de "ses paupières atrophiées" "mais de quoi parlez vous ?".
Nous allons maintenant traiter le caractère de Garcin. Lorsque Garcin rentre dans le salon, il n'est pas très sûr de lui, hésitant comme on peut le constater avec les trois points "Je... je" "c'est comme ça ...". Par ailleurs, au début, son comportement est passif "il regarde autour de lui", c'est l'étonnement, il n'ose pas bouger puis devient vite coléreux et "frappe le bras du fauteuil" et pose des questions avec une grande virulence "avec une violence subite", il se calme ensuite. En outre, il se dit lui-même d'un caractère taquin, c'est d'ailleurs un mot que l'on trouve à plusieurs reprises dans cette scène. On le voit aussi moqueur lorsqu'il imite le garçon en répétant "Quelle coupure ?". La répétition de la phrase "je regarde la situation en face" nous montre qu'il est lucide quand à sa situation (...)
[...] Il y a des décorations d'époque : un bronze de Barbedienne et un fauteuil second empire De plus, le décor de la pièce bien que luxueux est peu abondant. On suppose que ce lieu est un hôtel avec d'autres chambres et d'autres couloirs il y a plusieurs étages car le garçon vit chez son oncle au troisième étage Il s'agit donc d'un enfermement total, il n'y a pas de glaces, pas de fenêtres pas de lit non plus . Ensuite, les objets occupent une place dans l'extrait, alors qu'en réalité, il n'y a pas grand chose dans la salle. [...]
[...] Nous allons maintenant traiter le caractère de Garcin. Lorsque Garcin rentre dans le salon, il n'est pas très sûr de lui, hésitant comme on peut le constater avec les trois points Je je c'est comme ça Par ailleurs, au début, son comportement est passif il regarde autour de lui c'est l'étonnement, il n'ose pas bouger puis devient vite coléreux et frappe le bras du fauteuil et pose des questions avec une grande virulence avec une violence subite il se calme ensuite. [...]
[...] Le garçon semble habitué à cette fonction : présentation des lieux et questions des arrivants tous les clients posent la même question Cependant le ton change dès que Garcin devient agressif, insolence des deux personnages, le garçon est-ce que vous ne pouvez pas réfléchir ? et Garcin «taisez- vous Par ailleurs, le ton est assez ironique par moment, avec beaucoup de répétitions de phrases ou de petits mots. Les nombreuses didascalies nous permettent d'analyser le comportement de chacun des personnages. Nous avons donc vu la rencontre de Garcin avec le garçon d'hôtel Garcin est à la fois étonné et apeuré. Le garçon est accueillant car habitué des lieux qu'il va maintenant lui faire découvrir. [...]
[...] Nous avons donc vu ce qu'est la représentation de l'enfer pour Sartres, un lieu où il n'y a pas d'issue et pas d'objets de tortures. Garcin est silencieux au début mais après s'énerve contre le garçon qui l'accueille. La pièce est longuement décrite dans cette scène, on devine que Garcin se trouve finalement en enfer, l'auteur en a cependant montré une image différente, pas de flammes D'autres auteurs aborderont ce thème de l'enfer comme John Milton dans Paradis Perdu ou Dante dans La divine comédie. [...]
[...] Dans sa pièce de théâtre Huis Clos, il nous met en scène trois personnages enfermés dans une pièce, ils ne peuvent s'échapper, au fur et à mesure de l'histoire on comprend qu'ils sont en enfer. La première scène présente deux personnages : Garcin et le garçon ainsi que le lieu : une pièce style second empire. L'accueil est fait par le garçon, il explique à son hôte les règles de vie de cet endroit qui ressemble à un hôtel. Comment Sartres, à travers les différentes questions, les différents objets nous fait-il penser que ce lieu et bien l'enfer ? [...]
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