Le texte obéit à une progression dramatique qui fait évoluer le récit de la préparation d'une « surprise » à une révélation finale inattendue. Il s'agit donc bien d'un coup de théâtre. La dynamique de ce récit tient à la théâtralisation des éléments narratifs mais aussi à l'effet de surprise créé par le retardement qu'impose le premier paragraphe (...)
[...] Refusant toute complaisance avec lui-même, il pose souvent un regard plein d'humour ou d'ironie sur les épisodes marquants de cette première partie de sa vie. Tel est le cas ici pour cette première expérience du coiffeur. Un coup de théâtre : Le texte obéit à une progression dramatique qui fait évoluer le récit de la préparation d'une surprise à une révélation finale inattendue. Il s'agit donc bien d'un coup de théâtre. La dynamique de ce récit tient à la théâtralisation des éléments narratifs mais aussi à l'effet de surprise créé par le retardement qu'impose le premier paragraphe. [...]
[...] des cachotteries amusées ou vertueuses (l. et surtout des révélations théâtrales (l.6). Ces précisions ne sont pas étrangères au propos général du texte, puisqu'elles imposent l'idée d'une vie placée sous le signe du théâtre. Le lecteur se trouve donc parfaitement renseigné sur la manière de vivre de cette famille, ce que l'écrivain appelle judicieusement le ton de notre vie (l.7). Dans un tel contexte, l'expression coups de théâtre prend toute sa valeur et prépare le lecteur à une surprise aussi théâtrale que celle qui a été racontée précédemment (l.7 à 15). [...]
[...] Elle offre l'avantage d'être riche de signification. Au-delà de l'opposition intéressante des deux termes (à commenter) on peut s'interroger sur la connotation de l'adjectif glorieux Dans son sens vieilli et péjoratif, il désigne celui qui a une trop haute idée de lui-même et dénonce donc l'imposture. Quant au terme tondu il exprime la mise à nu d'une vérité nouvelle. L'association des deux termes indique bien l'ambiguïté de la posture dans laquelle on faisait vivre l'enfant. Quelques lignes avant ce passage, Sartre explique que les cheveux longs permettaient à sa mère de vivre dans l' illusion d'avoir une fille précise-t-il. [...]
[...] Ce récit est celui d'une double révélation : celle de la laideur et celle de l'imposture. La première est exprimée essentiellement par la formule l'évidence de ma laideur et l'antithèse merveille / crapaud La seconde parcourt tout le texte, des cachotteries et dissimulations du premier paragraphe (relever le champ lexical) aux attitudes de refus du deuxième paragraphe (le grand-père et la mère). La révélation de l'imposture devient ainsi dénonciation du faux. On remarquera qu'elle a eu lieu à l'âge de sept ans, l'âge de raison. [...]
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