Commentaire composé d'un extrait du roman de Nathalie Sarraute Le Planétarium. Il comporte une question qui répond aux valeurs morales et sociales.
[...] Nous allons voir dans une deuxième grande partie en quoi la vision qu'elle nous propose peut être critique. Nous verrons dans un premier temps l'excès d'antithèses. Tous les topi traditionnels sont ici utilisés à outrance : le faible, le fort, le mou, le dur, le volontaire, l'indécise, celui qui sait, celle qui ignore (Vous veillerez à appuyer chaque sous partie d'au moins trois exemples). Ensuite, notre ressenti face à cette écriture. L'exagération des insistances. L'auteur s'appuie énormément sur les anaphores qu'elles soient poétiques ou lexicales. [...]
[...] Le portrait de la femme dans ce texte. Nous notons que les personnages n'ont pas de nom, elle est caractérisée par elle, ce qui en fait un personnage métaphorique. C'est un personnage dominé, ce que l'auteur indique par les tournures infinitives passives "se laisser conduire", "se faire souple", ce qui donne deux messages : Elle ne dirige rien et cela dure tout le temps (valeur intemporelle de l'infinitif). La métaphore "elle n'était qu'une attente" en fait un personnage ébauché qui ne peut exister par lui-même. [...]
[...] Aujourd'hui encore, dans certaines cultures, nous retrouvons ce schéma. La femme quitte son père pour son mari, le complexe d'Œdipe inversé, mais présent dans chaque tête de petites filles. Et elle idéalise l'homme dont elle est amoureuse, et cette idée est révélée dans le texte de Sarraute. Pour elle sa vie sans lui est en noir est blanc, et quand elle est avec lui, tout devient couleur elle prend confiance en elle, elle ose, elle vit. Ensuite, nous pouvons retrouver l'importance du statut social. [...]
[...] Il la rendu vivante. C'est en conclusion que nous pouvons dire que cette œuvre est le symbole que le mariage est plus qu'important pour une femme. L'auteur étant l'une d'elles, elle n'a pas eu de mal pour décrire la sacralisation de l'homme faite par l'héroïne. Le mariage qui à l'époque, était plus qu'une convenance, une normalité, certes, un exutoire pour certaines (seul moyen d'échapper à sa famille en cas de discorde), une tragédie pour d'autre, (accord des parents sans se soucier de l'avis de la jeune femme), mais la femme ne travaillant pas, le mariage était la seule chose qui animait sa vie. [...]
[...] La femme est métaphorisée en oisillon et cet état d'esprit, qui est le sien, est ressenti comme positif avec les mélioratifs "confiante", "détente", "sécurité". L'homme est perçu ici comme un facteur de construction. Nous notons les référents à leur sexualité avec les mots : "offerte", "vacante", "ardent", "passion", "désirs effrénés". Elle est l'indécision ligne 26 "tu crois ? chez nous Il est la décision, l'auteur le montre en opposant questions et affirmations, modalisations et assertions. La description du mari. Il a un prénom : Alain. [...]
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