Commentaire composé semi-rédigé d'un extrait d'Histoire de ma vie récit autobiographique de Georges Sand. Cet extrait aborde la beauté.
[...] Il est révélateur d'une personnalité ; certaine sincérité ; rejet des contraintes (lignes 9/17) ; elle refuse d'être comme les autres car les filles recevaient toutes la même éducation qui faisait des femmes pareilles, sans responsabilités. En conclusion, elle dit qu'elle a eu raison car elle a eu des relations épanouies avec les femmes et les hommes. Elle n'a pas eu de problème relationnel. Elle est devenue une jeune femme épanouie. Conclusion Cet extrait est révélateur de la narratrice et de sa manière d'écrire. On découvre les premières manifestations d'une indépendance qui l'amènera à défendre la cause des femmes. Elle écrit son autobiographie pour s'expliquer et non pour faire son apologie. [...]
[...] A éduquer des filles comme cela, elles ne développent pas leur corps, elles sont faibles. Tous ces éléments qui nous font sourire créent une complicité. Le lecteur, et encore plus la lectrice, est amené à partager le point de vue de George Sand. Au delà de l'apparence, il y a d'autres choses pour juger les personnes, et c'est la qualité de George Sand : sa capacité à se juger : au-delà d'un autoportrait, il y a une analyse. L'autoportrait est un prétexte. [...]
[...] Apparence : Elle rejette l'éducation, c'est-à-dire soigner son apparence : cela l'énerve! C'est même insupportable à la ligne 9. En rejetant ces contraintes, elle revendique sa liberté. Elle ne veut pas seulement être un corps mais aussi un esprit. Expressions qui insistent sur ce qui ait vu : "mes traits étaient" (ligne "l'air bête" (ligne 25) : jugement porté sur les autres, sur l'apparence (ligne 32). Mais sa mère et sa grand-mère veulent développer son charme, sa féminité, grâce à "chapeaux, gants" (ligne "certaines chaussures" (ligne 12). [...]
[...] Je n'eus qu'un instant de fraîcheur et jamais de beauté. Mes traits étaient cependant assez bien formés, mais je ne songeai jamais à leur donner la moindre expression. L'habitude contractée, presque dès le berceau, d'une rêverie dont il me serait impossible de me rendre compte à moi−même, me donna de bonne heure l'air bête. Je dis le mot tout net, parce que toute ma vie, dans l'enfance, au couvent, dans l'intimité de la famille, on me l'a dit de même, et qu'il faut bien que cela soit vrai. [...]
[...] Elle se justifie : ligne 20 : ce n'est pas par esprit de contradiction mais ça lui est impossible, insupportable, incohérent, injustifié. Elle refuse la différence d'éducation des garçons et des filles. Pour Georges Sand, l'apparence ne prime pas. III) La sincérité On peut penser qu'il y a une part de sincérité car elle fait des aveux pas très flatteurs : "promesse" (ligne "air bête" (ligne "m'astreindre" (ligne 7). En somme, une jeune fille un peu négligée à l'air bête, qui est marginale, et qui a des réactions inattendues pour son époque et son milieu. [...]
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