Salammbô, sous, la, tente, commentaire, page, 308
Pour le lecteur il n'y a pas de surprise, cette rencontre sous la tente a été longuement préparée et organisée avec beaucoup de précision. Le lecteur sait aussi bien que Shahabarim ce qui doit se passer. Ce que nous attendons donc ce n'est pas l'événement, ce n'est pas la relation entre Salammbô et Mâtho, c'est la manière dont les personnages ressentent cette relation et le lien entre l'épisode et le reste du livre.
[...] La description de la tente est fait par un observateur mais elle repère le zaïmph sur un lit et s'est auprès de ce lit que l'entraîne Mâtho. Il semble alors que les paroles qu'elle prononce soient un moyen de retarder le moment fatidique et se qui est d'abord une surprise devant le lieu dans lequel elle se trouve, se transforme en malaise et répugnance sous le regard de Mâtho et bien sûr le dernier terme la résignation, si il désigne bien ce que Schahabarim avait prévu, reste énigmatique pour le lecteur. [...]
[...] Salammbô Chapitre II) Sous la tente. Commentaire composé de la page 308 C'était une tente profonde à Elle se résigna Le plan : Un spectateur clandestin L'impersonnel Les objets et leurs sens II) Comportements et désirs Salammbô et le zaîmph Mâtho et sa passion Salammbô : surprise, répugnance, résignation Pour le lecteur il n'y a pas de surprise, cette rencontre sous la tente a été longuement préparée et organisée avec beaucoup de précision. Le lecteur sait aussi bien que Shahabarim ce qui doit se passer. [...]
[...] L'autre description concerne le corps de Salammbô mais cette fois le point de vu de Mâtho est dominant. L'opposition entre les deux descriptions est cependant significative, dans le premier cas les objets renvoient directement à une présence humaine. Dans le second cas le corps de Salammbô est évoqué comme un objet ou comme un paysage, il est significatif que jamais la description ne fasse allusion au regard de Salammbô. Le regard de Mâtho, va apparaître ici, décrit le vallon entre les seins et lorsqu'il parle de la goutte d'eau qui tombe sur les épaules de Salammbô, cela est raconté comme un événement naturel. [...]
[...] II)1) Le lecteur sait que dès la lecture du début du chapitre, Salammbô une fois qu'elle a décidé de remplir sa mission, se montre active, capable d'initiative et consciente de sa mission. Particulièrement dans le camp des mercenaires, l'esclave carthaginois l'abandonne et s'est elle qui interpelle un garde et lui dit Je veux voir Mâtho Dans le texte, elle a d'abord ce même comportement, elle repère le zaïmph, elle le réclame ouvertement et elle est même capable de prononcer un long discours pour convaincre Mâtho, mais ce discours Flaubert n'en parle qu'indirectement : des paroles abondantes et superbes Ici Flaubert ne nous donne pas le contenu des paroles de Salammbô alors qu'il l'avait fait dans le premier chapitre, c'est sans doute que Mâtho n'écoute pas donc ce contenu n'a pas d'importance pour les personnages. [...]
[...] À deux moments dans le passage, nous avons des descriptions, d'abord la tente ensuite le corps de Salammbô. Dans la description de la tente, ce qui domine, c'est l'impression de désordres, l'abondance des pluriels (des colliers, des grelots, ) et sinon l'expression de la quantité de la monnaie Quelques éléments isolés servent de points de repère à l'observateur : un mât ; un lampadaire ; une pierre ronde et pour indiquer l'activité principale de Mâtho : un glaive et un bouclier. [...]
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