Salammbô, Hamilcar, Barca, commentaire, de, la, page, 203, à, la, page, 206
L'attente d'Hamilcar est manifeste dès le début du roman puisque le repas offert aux mercenaires se tient dans son jardin pendant son absence. Lorsque les mercenaires se rapprochent de Carthage et qu'ils ont des prisonniers carthaginois, notamment Giscon. Il apparaît de plus en plus que le retour d'Hamilcar est nécessaire. Son arrivée au chapitre 7 annonce la tenue du conseil des Anciens qui est la plus haute instance politique et religieuse de Carthage, le lieu où se tient le conseil doit être tenu secret.
[...] Ainsi dans le deuxième affrontement (ils prennent leurs armes) on passe du passé simple à l'imparfait pour décrire Hamilcar face à ses adversaires. Dans l'ensemble du roman, cette scène peut paraître inutile, elle ne fait pas avancer l'intrigue puisqu'il faut d'autres éléments pour convaincre Hamilcar et que finalement il ne se passe rien. Il semble que pour Flaubert, cet épisode est important pour donner une consistance historique à son roman et pour offrir une scène de groupe en dehors de scènes de bataille. [...]
[...] Evidemment la querelle n'est pas réglée mais curieusement cela n'empêche pas la négociation de se poursuivre et la réflexion d'avancer puisque qu'à la fin du chapitre Hamilcar acceptera le commandement. II)2) Chaque passage de Salammbô est l'objet d'un travail particulier. Ici Flaubert à deux préoccupations, d'une part rendre compte d'une discussion politique dans l'Antiquité, d'autre part présenter à son lecteur des personnages spectaculaires. La première préoccupation apparaît quand Hamilcar parle de la République (paragraphe ou bien des lois (deuxième discours d'Hamilcar). [...]
[...] Tout le texte est donc composé comme un va et vient entre des tentatives de négociation et des manifestations de rivalité. C'est l'intervention de l'auteur qui dès le premier paragraphe montre cette difficulté, il commence par une expression au style indirect libre : On ne pouvait les vaincre sans le secours du Suffète Ici Flaubert exprime la pensée des Anciens mais il termine sa phrase par un jugement d'observateur cette considération leur fit oublier toutes les autres L'exigence revient une nouvelle fois dans le texte sans intervention de l'auteur mais avec seulement cette du pontife Eschmoûn. [...]
[...] Il apparaît de plus en plus que le retour d'Hamilcar est nécessaire. Son arrivée au chapitre 7 annonce la tenue du conseil des Anciens qui est la plus haute instance politique et religieuse de Carthage, le lieu où se tient le conseil doit être tenu secret. Dès le début de la rencontre, l'opposition est évidente, il y a d'un côté la majorité de l'assemblée avec le Suffète Hannon qui tente de justifier son action malgré la défaite subie, de l'autre Hamilcar qui n'a pas de mots assez durs contre la politique carthaginoise. [...]
[...] D'abord à la suite du premier discours d'Hamilcar et Flaubert exprime cet instant de grande violence par l'usage du conditionnel passé deuxième forme. L'usage de cette forme n'a rien d'exceptionnel mais elle attire un instant l'attention du lecteur et de cette façon renforce la comparaison telle qu'elle apparaît. Les personnages deviennent spectaculaires quand ils sont assimilés à des bêtes sauvages. Après un instant de calme, l'affrontement reprend et il ne cessera que par une sorte d'équilibre de la terreur. Quelques pages plus tôt, les Anciens ont ostensiblement déposé les bâtons qu'ils tenaient dans la rue pour indiquer qu'il n'y avait pas d'armes dans la réunion des Anciens. [...]
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