Salammbô, Flaubert, extrait, chapitre, 5
Mâtho et Spendius sont parvenus au centre du temps (du sanctuaire) de Carthage après avoir pénétré dans la ville grâce à l'aqueduc. Leur torche vient de s'éteindre, pendant un instant ils se sont crus perdu mais ils arrivent maintenant en un lieu particulier.
Les deux personnages savent ce qu'ils cherchent, ils se sont un peu perdus dans le sanctuaire de la déesse Tanit. Leur torche s'est éteinte, ils ont donc marché à tâtons avant de déboucher presque par hasard dans cette pièce lumineuse.
[...] Dans cet espace sacré, il doit donc y avoir un lieu doublement sacré, non seulement parce que c'est un lieu que les Dieux peuvent visiter. Et par voix de conséquence, il faut que les hommes restent à distance puisque l'objet sacré par excellence est inasseccible. Ici la particularité vient du fait que le centre du temple est dédoublé, on croit d'abord être arrivé au point extrême là où l'on a vu la statut de la Déesse mais au-delà il existe encore une seconde salle cachée, celle qui contient le voile, le zaïmph, et peut-être Mâtho et Spendius entrent-ils ici dans l'espace le plus interdit du sanctuaire. [...]
[...] A la différence de Spendius, Mâtho est prêt à croire au pouvoir de n'importe quel dieu. On voit donc deux observateurs qui devant le même spectacle ont des réactions très différentes, l'un passe les monstres et les statues dans se détourner de son objectif, l'autre est plein de terreur jusqu'au moment où il se croit investi d'un pouvoir divin et l'on sait que Mâtho va aller voir Salammbô, que celle-ci va donner l'alerte et que Mâtho et Spendius vont réussir à s'échapper. [...]
[...] Salammbô de Flaubert Commentaire composé : extrait du Chapitre Tanit. A partir de la page 142 Alors une lumière éblouissante Mâtho et Spendius sont parvenus au centre du temps (du sanctuaire) de Carthage après avoir pénétré dans la ville grâce à l'aqueduc. Leur torche vient de s'éteindre, pendant un instant ils se sont crus perdu mais ils arrivent maintenant en un lieu particulier. Le plan : Etre et choses L'étrange Le magique (le merveilleux) Les lieux II) Les observateurs Tout le monde Mâtho et Spendius Les deux personnages savent ce qu'ils cherchent, ils se sont un peu perdus dans le sanctuaire de la déesse Tanit. [...]
[...] On a nommé juste avant des figures manifestement construites, notamment la statue de la déesse mais voilà que un geste de Mâtho met tout cela en mouvement. Au spectacle visuel s'ajoute la musique de sorte que les représentations semblent laisser venir l'âme que le corps de la statue pouvait contenir. La musique permet en effet de donner une impression/forme sensible à l'invisible. Ce mouvement à une durée limitée, tout reprend place. On a ici une première idée de ce qui se produirait si la Déesse intervenait, la menace reste virtuelle mais elle est efficace puisque les personnages la ressentent. [...]
[...] dit Spendius partons : dis Spendius Mais pour le lecteur le personnage à un autre caractère, c'est un grec qui méprise les religions mais qui redoute l'affrontement physique. Il a besoin de Mâtho pour mener la bataille puisqu'il se garde la ruse et les stratagèmes. Manifestement il contemple sans crainte le spectacle des monstres puisqu'il garde à l'esprit sa quête du voile ; il ne redoute pas le sacrilège puisqu'il va décrocher le zaïmph mais de même il craint l'arrivée des prêtes qui pourraient donner l'alerte puisqu'il veut s'en aller le but atteint. [...]
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