Commentaire de texte, Une saison en enfer, Arthur Rimbaud, poète maudit, apaisement, doute, introspection, carnet de damné
Rimbaud est un poète du XIXe siècle, connu pour être maudit. Il est l'un des instigateurs d'une nouvelle poésie, en écrivant en prose. Rimbaud commence l'écriture d'une saison en enfer en avril 1973. Ce livre est un recueil de poésie en prose qui semble raconter sa vie. C'est le récit d'une crise, à la fois personnel puisqu'en séjour à Bruxelles avec Verlaine, son amant, celui-ci lui tire dessus lors d'une dispute violente. Il se sépare alors. Ses poèmes sont aussi le reflet d'une crise poétique. Il change sa manière d'écrire. Dans la 1re section d'une saison en enfer, qui s'intitule adieu, Rimbaud nous montre la fin de sa crise.
Comment, dans un récit rétrospectif, le poète expose-t-il sa quête d'une poésie nouvelle ?
[...] Tr : C'est la fin du schéma narratif de la saison en enfer : la situation finale. La progression du récit Marques temporels : L'automne déjà l'hiver (l.18) = les saisons passent, le récit évolue et arrive à sa fin. L'heure nouvelle : vision positive du futur, une espérance. 2 : apaisement en temps réel. Progression souligné par l'évocation de la barque de Charon l.5, qui s'élève vers le haut, vers le renouveau après l'évocation de son passé. Tr : A l'aurore marque une ultime étape dans la fin du récit vers une nouvelle vie. [...]
[...] Rimbaud commence l'écriture d'une saison en enfer en avril 1973. Ce livre est un recueil de poésie en prose qui semble raconter sa vie. C'est le récit d'une crise, à la fois personnel puisqu'en séjour à Bruxelles avec Verlaine, son amant, celui-ci lui tire dessus lors d'une dispute violente. Il se sépare alors. Ses poèmes sont aussi le reflet d'une crise poétique. Il change sa manière d'écrire. Dans la 1e section d'une saison en enfer, qui s'intitule adieu, Rimbaud nous montre la fin de sa crise. [...]
[...] Le doute L'heure nouvelle est au moins très sévère : leçon morale et spirituelle = la modernité semble fragile, un combat de tous les instants. C'est la veille : polysémie du mot veille = le fait d'être éveillé ou le jour d'avant cette quête dépendra de la force de l'auteur. Adresse aux damnés : il ne semble plus y appartenir car parle à la 2e personne. Doute marqué par les questions : brisent sa volonté et fragilise sa quête. C'est donc à travers une introspection que se termine le carnet de damné de Rimbaud. [...]
[...] Finalement, le poète décide d'être moderne, ce qu'il est déjà en écrivant Une saison en enfer car il fait de la poésie en prose. Ce volume montre que le poète risque à tout moment de retomber dans une crise existentielle. Ouverture : Après Une saison en enfer, Rimbaud écrit les Illuminations, en prose également. Il y figure le poème Aube qui rappelle un passage onirique inspiré du rêve) mais cette fois léger, marqué par une osmose avec la nature. La crise semble donc bien finie. [...]
[...] Tr : Cette vision du passé est une réflexion personnelle sur son évolution : il constate son échec. Le constat d'échec Constat d'échec de la crise, de la remise en question dans Une saison en enfer . Une belle gloire d'artiste . emportée : conclusion négative. l.37 : pas une main amie = à la fin de sa crise, il se retrouve isolé, séparé des autres. Je me suis dit , je me suis rendu (l.30) : utilisation passé composé-présent dans cet ordre met en valeur l'échec. Demande pardon : l.35. [...]
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