Une Saison en enfer, Arthur Rimbaud, narration, dénouement, recueil de poèmes, aube nouvelle, universalité, crise psychique, crise littéraire, métamorphose, Verlaine, monologues
Ce document présente un commentaire intégral du recueil de poésies "Une Saison en enfer" écrit par Arthur Rimbaud. Chaque poème du recueil est analysé de manière détaillée.
Voici le résumé de "Jadis si je me souviens bien" :
Ce premier poème semble faire office de préambule au recueil. Il présente de nombreuses caractéristiques qui seront retrouvées tout au long de la Saison : une forme partiellement dialoguée, une certaine oralité, un retour sur le passé du narrateur. Il combine récit mythique et références autobiographiques. Il raconte la chute du narrateur, d'un passé idéalisé à son "dernier couac". Ce poème est donc un rappel de ce qui a conduit l'écrivain à sa situation présente. Il renferme enfin une dédicace à Satan.
[...] Après ce plaidoyer, le narrateur retranscrit son réquisitoire : il accuse les faux nègres , des criminels qui s'ignorent, qui continuent de vivre en société malgré leurs crimes et leurs vices. Dans le dernier paragraphe de la section, le locuteur fait part de sa tentation de quitter l'Europe, continent corrompu par la fièvre et le cancer . Le poète fait référence à Cham : il s'agit, dans la Bible, de l'ancêtre des Noirs. Section 6 Cette section se concentre sur le thème de la conversion. [...]
[...] Lorsque Rimbaud décrit la charité comme sœur de la mort, il semble faire allusion à Verlaine : il a donné au poète plus âgé son amour et sa confiance, et cela a failli aboutir à sa propre mort. Rimbaud ne répudie pas seulement son projet poétique, mais aussi sa vie affective passée. Le trait horizontal divise le poème en 2 parties bien délimitées. Les termes Point de cantiques confirment qu'il faut rompre avec l'illusion lyrique et la religion. Le terme Veille fait écho au fait que le locuteur est à la veille d'un nouveau départ Le poème finit par une allusion autobiographique à Paul Verlaine. Mais, cette fois, Rimbaud est prêt à affronter la vie tout seul. [...]
[...] Il refuse cependant le travail et le bonheur établi. Mais la fin de la section présente un retour de la tentation mystique. Néanmoins, cette pensée est vite congédiée par le narrateur. Section 8 Le dénouement s'apparente à une courte scène dramatique, sous la forme d'un monologue. Le poète évoque le service militaire et semble s'y résoudre. Ainsi, le service militaire apparaît comme un moyen d'échapper au dilemme qui le hante, de laisser la vie décider pour lui. Nuit de l'enfer Ce poème illustre la descente aux enfers du poète. [...]
[...] Rimbaud affirme être issu d'une race qui n'a jamais fait autre chose que piller : il s'imagine ainsi voué à la révolte. Section 3 Rimbaud considère le présent comme la fin de l'Histoire. Cette fin des temps est marquée par un retour au paganisme. Cette section exprime une impression de vivre une situation de crise irréversible. Section 4 Le premier paragraphe de cette section se concentre sur l'inutilité du départ, et sur l'impossibilité de fuir son destin. Le poète accepte de mener une vie sombre. Il accepte de vivre comme un esclave de la société française. [...]
[...] Le poète est épuisé par le soleil, il est prêt à s'évaporer, l'environnement qui l'entoure est de même épuisé par la présence du soleil. Le poète souhaite être anéanti dans la nature, comme le moucheron que dissout un rayon . Par moments, le discours du narrateur s'apparente à celui d'un fol exalté. Le poète continue sa descente vers la folie. Il finit par se métamorphoser en étincelle d'or . Enfin, dans une dernière partie, le poète, totalement perdu dans sa folie, peine à déterminer sa propre identité. Il se transforme en un opéra fabuleux et sombre dans un délire paranoïaque. [...]
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