Ruy Blas, acte III scène 4, Victor Hugo, questions, lecture analytique, monologue, sentiments amoureux, avancée lyrique, figures de style, champ lexical, modalités exclamatives, bonheur
La personne Ruy Blas de la pièce éponyme exprime dans ce monologue ses sentiments, notamment ceux envers la reine. La première partie du monologue est en quelque sorte une avancée lyrique vers l'exclamation comme le montre le vers 305 "La reine m'aime ! Ô Dieu ! c'est bien vrai, c'est moi-même !" On retrouve une ponctuation très expressive au travers de la modalité exclamative. Le champ lexical de l'amour est employé par Ruy Blas (voir question 2). Il exprime son amour comme une renaissance "cette heure est la première" (v.297). De plus, Ruy Blas exprime ses sentiments au travers de figures de style.
[...] Ruy Blas, acte III scène 4 - Victor Hugo (1838) - Questions et lecture analytique I. En quoi ce monologue est-il lyrique ? La personne Ruy Blas de la pièce éponyme exprime dans ce monologue ses sentiments, notamment ceux envers la reine. La première partie du monologue est en quelque sorte une avancée lyrique vers l'exclamation comme le montre le vers 305 « La reine m'aime Ô Dieu c'est bien vrai, c'est moi- même » On retrouve une ponctuation très expressive au travers de la modalité exclamative. [...]
[...] Ruy Blas parle de lui et de son amour. Il aime la Reine, mais a conscience du fossé qui les sépare, car lui est un homme du peuple alors que la femme qu'il aime et la Reine. Il est comme sur un nuage, il est en extase, car la reine l'aime et il ne s'en cache pas « la reine m'aime » (v.305, 306). II. Relever les procédés suivants puis les interpréter : modalité exclamative ou affective, comparaisons, métaphores, champs lexicaux, effets sonores ou lyriques On observe ici de nombreux champs lexicaux : celui de la religion « Dieu » et 324), ciel (v.296), « lumière » (v.298) ou encore « paradis » (v.299), « ange » (v.309 et 317) qui permet à Ruy Blas de comparer la Reine à une divinité et de s'adresser directement à Dieu comme avec l'apostrophe au vers 297 « ô mon Dieu ». [...]
[...] Il y a un parallélisme au vers 304 « dans la puissance et dans la majesté ». L'accumulation aux vers 301-302 est aussi une énumération des sensations nouvelles de Ruy Blas. La comparaison aux vers 298-299 « Devant moi tout un mode, un monde de lumière, comme ces paradis qu'en songe nous voyons » marque la surprise et le désir de préciser ce qu'il entrevoit. On retrouve aussi le champ lexical de la lumière « un monde de lumière » (v.298), « de vie et de rayon » (v.300), « rêve étoilé » (v.311) ou encore « cela m'éblouit » (v.307) qui montre que la vision est dure à supporter pour lui et la confusion entre le rêve (la lumière) et la réalité. [...]
[...] Ruy Blas fait aussi preuve d'incrédulité, car pour lui cette situation est exceptionnelle comme le montre le premier vers du monologue « Devant mes yeux, c'est le ciel que je voi ». Le « ciel » fait référence au paradis qui est un lieu réservé aux élus de Dieu et tout le long du monologue Ruy Blas fait référence à la religion. Il est confus entre la réalité et le rêve et est un homme croyant (étant religieux) qui pense que c'est Dieu qui est l'instigateur de ce miracle selon lui. [...]
[...] Plan : I Un monologue lyrique II Le portrait de Ruy Blas dans ce passage ou : I Ruy Blas un personnage dévoilant ses sentiments II Ruy Blas un personnage charismatique IV. Quel portrait peut-on faire de Ruy Blas ici ? Ruy Blas est un homme romantique, il contemple et admire la Reine qu'il compare à de nombreuses reprises à un ange. Il a soif de pouvoir et rêve de devenir le roi d'Espagne comme le montre l'anaphore « moi » (voir question Il est serviable et se présente comme le chevalier de la Reine. [...]
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