Rousseau, dans son œuvre, Emile ou De l'éducation critique la société des hommes. Si lorsqu'il n'y a pas de moralité, cela ne nuit point à la liberté, alors la moralité nuit à la liberté. Rousseau exprime une distinction entre deux dépendances.
Pourquoi cette opposition existe ? Comment pourrait-on à la fois vivre en société tout en étant aussi libre qu'auparavant ? Peut-on envisager obéir aux hommes comme on obéit aux choses ?
Tout d'abord, il faudra voir de quelle façon l'auteur met en place cette distinction entre les deux dépendances et ensuite voir comment on pourrait vivre dans une société avec les avantages de l'état de nature.
[...] Rousseau fait ici une distinction et même une opposition entre la dépendance des choses et la dépendance des hommes. En effet, la dépendance des choses se passe à l'état de nature, les êtres ne cherchent que l'utile et évitent le danger, ils veulent juste se conserver, se préserver, se persévérer dans leur existence. Cette dépendance n'a pour conséquence aucun vice, elle ne révèle ni contrainte, ni obligation, ce ne sont pas juste des choses naturelles qui sont effectuées : la nature ne nous commande pas de manger intentionnellement, c'est juste un geste vital, qui s'il n'est pas accompli, aurait des conséquences graves sur l'organisme. [...]
[...] La société fait partie intégrante de leur quotidien. Les inégalités sont mises en relief car les gens ne font que se comparer. C'est comme cela que les rapports d'obéissance existent, la société n'est basée que sur des rapports. Les conséquences de tout cela sont les conflits, celui qui obéit veut changer son statut, alors que celui qui possède le pouvoir ne veut pas s'en débarrasser. Les hommes sont pervertis, ils cherchent à être le plus forts. Beaucoup aiment le pouvoir et nombre d'entre eux souhaiteraient que d'autres soient soumis à eux, c'est une volonté particulière qui s'applique à un certain nombre de personnes. [...]
[...] Si les lois des nations pouvaient avoir, comme celles de la nature, une inflexibilité que jamais aucune force humaine ne pût vaincre, la dépendance des hommes redeviendrait alors celle des choses; on réunirait dans la république tous les avantages de l'état naturel à ceux de l'état civil; on joindrait à la liberté qui maintient l'homme exempt de* vices, la moralité qui l'élève à la vertu. Rousseau, dans son œuvre, Emile ou De l'éducation critique la société des hommes. Si lorsqu'il n'y a pas de moralité, cela ne nuit point à la liberté, alors la moralité nuit à la liberté. Rousseau exprime une distinction entre deux dépendances. Pourquoi cette opposition existe-t-elle ? Comment pourrait-on à la fois vivre en société tout en étant aussi libre qu'auparavant ? [...]
[...] Mais si comme à l'état de nature, les lois ne peuvent pas être violées et bien la dépendance des choses et la dépendance des hommes seraient confondues, avec les avantages de la première, c'est-à-dire que le vice serait absent, la liberté ne serait en aucune façon entravée et les avantages de la seconde, c'est-à- dire le fait de vivre en société avec le contact des gens, les échanges effectués sur tous les plans . Il n'y aurait donc plus de rapports d'obéissance, les hommes ne se déprave [raient] plus. Les hommes seraient en quelque sorte leur propre maitre. Dans ce texte, l'auteur met en évidence deux dépendances qui s'opposent à travers de nombreuses différences comme la liberté, les lois. Le principe de la liberté au sein de la dépendance des hommes et des choses serait d'allier les avantages de l'une et ceux de l'autre. [...]
[...] Grâce à cette force, les lois deviendraient donc inflexibles donc inflexibles à l'image de ce qui se passe à l'état de nature. En effet, l'homme cherche toujours à transgresser les lois bien qu'ils en soient les auteurs et qu'ils doivent y obéir puisque ce sont les sujets de cette loi. L'expression de la volonté générale se trouve être la loi et les lois permettant la conservation de l'homme. L'homme n'a pas le droit de passer au-dessus de la loi mais il peut le faire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture