Commentaire de texte relatif à l'épisode du Peigne cassé de Rousseau. Il est divisé en quatre parties chronologiques mêlant description du souvenir et conséquences à longue échéance des épisodes de sa vie.
[...] Puis il coupe son récit par une réflexion. II) explication, ligne 20 à 36 Le récit est interrompu, et il veut montrer le désastre intérieur qu'a causé cette injustice. ligne 20 à 26 On voit bien l'importance que cet épisode a sur lui, il utilise pour justifier son innocence un ton très solennel. L'adulte cinquante ans après vient prendre la défense de l'enfant : je déclare que j'en étais innocent Le premier je est celui de l'adulte. Le second, celui de l'enfant. [...]
[...] Les confessions s'adressent donc à Dieu. En outre Rousseau a mené une vie païenne et il écrit comment il a découvert Dieu. En effet dans le titre on dénote une volonté d'aveu des fautes et par conséquent de la culpabilité. Lorsqu'on se confesse on avoue ses péchés à Dieu par l'intermédiaire d'un prêtre pour se faire pardonner, dans son livre Rousseau avoue qu'au fond il n'a jamais voulu faire le mal, il y a donc dans son livre un espoir de rachat, de pardon et de justification. [...]
[...] On y trouve du présent d'énonciation, du futur et du passé composé. Il reprend l'image de la trace avec un résultat permanent : [ ] profondément gravé dans mon âme [ ] Il revient encore sur l'idée que le temps n'a rien effacé : [ . ] quand je vivrai cent mille ans Ce n'est pas seulement un souvenir mais une révolte contre toute forme d'injustice. Il prend la position d'un vengeur. En outre cette image voisine de la trace, va aboutir à ce que Rousseau défende les plus faibles, chaque fois qu'il entend toute forme d'injustice il a le souvenir de sa petite enfance. [...]
[...] Les confessions, livre I Épisode du peigne cassé, J-J. Rousseau Présentation Les quatre premiers livres des confessions on été rédigé alors que Rousseau avait entre 54 et 55 ans, ce qui veut dire qu'il y a un regard de rétrospection d'un demi-siècle. Ces livres couvrent l'enfance et l'adolescence, d'où un grand écart temporel. Rousseau est considéré comme le fondateur de l'autobiographie moderne, et en particulier il s'est intéressé à l'enfance et a compris son rôle déterminant à savoir, il a eu l'intuition de ce que la psychologie moderne découvrira avec la notion de traumatisme se répercutant sur l'adulte comme on peut le voir dans Émile. [...]
[...] On voit qu'après avoir commenté la réaction d'un enfant il essaye de voir comment il a vécu ce traumatisme. sentir revient à plusieurs reprises. Son cousin et lui ont des réactions d'adultes, avec un vocabulaire hyperbolique afin d'évoquer l'enfant, on constate qu'il assimile l'enfant à l'adulte. Ils se comportent, et sont évoqués comme des adultes héros et ce surtout dans la dernière phrase, longue, avec des attitudes, un choix de vocabulaire épique et des exclamations en latin. En effet Carnifex qui veut dire Bourreau, vient d'un livre de Plutarque, et c'est également le premier livre qu'a lu Rousseau. [...]
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