Rousseau enjolive la réalité, la rencontre de ses parents. Il n'y a pas assisté. Il suscite la pitié du lecteur. Il idéalise tout à sa manière. A partir de sa naissance, tout est une suite de catastrophes.
Il y a une idéalisation de la rencontre de ses parents. Cela accentue la dramatisation de la suite. Les occurrences du « je » montrent l'unicité du narrateur et du personnage (« Je suis né à Genève »). Le début est ab ovo (...)
[...] ID FDL : 725 Les Confessions, Livre la rencontre des parents. Rousseau enjolive la réalité, la rencontre de ses parents. Il n'y a pas assisté. Il suscite la pitié du lecteur. Il idéalise tout à sa manière. A partir de sa naissance, tout est une suite de catastrophes. Il y a une idéalisation de la rencontre de ses parents. Cela accentue la dramatisation de la suite. Les occurrences du je montrent l'unicité du narrateur et du personnage Je suis né à Genève Le début est ab ovo : il commence au début, par ses parents. [...]
[...] Il y a une hyperbole leurs amours avaient commencé presque avec leur vie Il y a une volonté de rapprocher les personnages. Cela ne gênait personne qu'ils se promènent ensemble tous les soirs sur la Treille. Les conventions sociales font obstacle à leur amour. Mais tout aurait du bien se passer. Mais le sort a tout contrarié. Il y a une gradation de l'amour : la sympathie, l'accord des âmes renforcent leur amour. Il y a une proximité entre les deux. [...]
[...] Les verbes sont à l'imparfait, il y a une valeur répétitive. On voit une forte participation affective du père. Rousseau porte un jugement sur les évènements qu'il raconte et qu'il reconstruit (la rencontre de ses parents) : il n'était pas né. Il raconte des faits antérieurs à sa naissance. Il s'en ait fait une idée lui-même ou il les connaît grâce à des témoignages. Les évènements racontés sont reconstitués. La rencontre de ses parents tient du roman, il y a un schéma narratif. Il s'agit d'une union hors du commun. [...]
[...] L'aspect merveilleux est complété en symétrie par le mariage de l'oncle et de la tante. Mais ce mariage eut lieu en 1696 : cinq ans après les parents. L'amour a tout arrangé. Image du couple parfait. Il y a une idéalisation de la famille. Par contraste, cela souligne le drame qui va suivre. On peut poser la question de la vérité. L'image de Rousseau est une auto dévalorisation, une image négative. Il y a une cassure entre son image et celle de ses parents. Son père revient, sollicité par sa femme. [...]
[...] On le voit au jeu des pronoms. Les parents ont un cœur sensible et ont eu du bonheur, ils lui ont légué un cœur sensible qui fait touts ses malheurs. C'est un autre moyen de se distinguer des autres. En dépit de ce qu'il annonçait, Rousseau a tendance à enjoliver les évènements et donne une image de lui qui n'est pas conforme à la réalité. En se présentant comme victime, il veut susciter la pitié ou l'indulgence du lecteur. Il veut se justifier ou obtenir l'absolution. [...]
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