Commentaire du quatrième chapitre du roman de Stendhal Le Rouge et le Noir intitulé "Un père et un fils".
[...] De plus, la manière dont Julien est décrit le rend distingué, ayant plus de délicatesse que le reste de la famille notamment par ces termes plutôt mélioratifs délicats l 29, réflexion l 31 taille svelte 37, pensif 39 jolie figure l 44. Le champ lexical de la haine est abondant : haine l 32, colère l 34, mépris l 41, haïssait l42 donne un aperçu sur ce qu'éprouvent le père Sorel et son fils l'un envers l'autre. On reconnaît dans le personnage du père Sorel une certaine agressivité et un caractère brutal voire méchant. [...]
[...] Le narrateur avertit déjà le lecteur que Julien est un personnage complexe. C'est lui qui voit Julien Sorel c'est-à-dire un narrateur extérieur à l'histoire, énoncé coupé de la situation d'énonciation. Il décrit physiquement Julien de façon détaillée en passant par les joues : «pourpres l 27 ; les yeux : baissés l 27, noirs, qui dans les moments tranquilles annonçaient de la réflexion et du feu, animés en cet instant de l'expression de la haine la plus féroce l 30 à 32 ; l'homme : petit , jeune , de 18 à 19 ans, faible en apparence l28 ,les traits : irréguliers mais délicats l 29, le nez : aquilin l 30 ; les cheveux : châtain foncé, plantés fort bas, lui donnaient un petit front et dans les moments de colère un air méchant l 33 à 34 ; la taille : svelte et bien prise l 37 ; l'air : extrêmement pensif l 39 et le teint : grande pâleur l 39. [...]
[...] Stendhal, "Le Rouge et le Noir de Stendhal", Chapitre IV : commentaire Henry Beyle dit Stendhal, écrivain réaliste du XIX ème siècle dans Le Rouge et le Noir, son premier grand roman publié en 1830, l'histoire se passant sous la Restauration. Dans cette scène du chapitre IV un père et un fils au lieu d'aller travailler avec ses frères, Julien Sorel préfère opter pour la lecture dans un coin à part. Son père ne supportant pas cette situation, puisque qu'il ne sait pas lire lui-même, se montre très mécontent envers son fils, s'attendant à se faire taper. [...]
[...] Ils ne peuvent se comprendre et cela ne changera pas. C'est pourquoi Julien s'est évadé dans la littérature. Finalement, cette relation père, fils n'est pas si étonnante que cela sachant qu'à l'époque si l'enfant ne travaillait pas alors il n'était pas grand-chose pour les parents et est donc un fardeau. [...]
[...] Cela ne guère plaît à son fils, ce qui ne fait que renforcer son hostilité : de grands yeux noirs [ ] étaient animés en cet instant de l'expression de la haine la plus féroce Le père semble donc posséder une certaine imposance, c'est n'est pas le chef de famille pour rien : voix de stentor l frappa l 20, rudement poussa l 22, toujours battu l (acte violent), puissante main quelque coups l 57 Ici, le verbe s'attendait signifie qu'il en a déjà fait sans doute plusieurs fois l'expérience, il sait ce que son père va lui faire. Il semble presque blasé. Il n'adhère pas non plus au fait qu'il n'ait pas la carrure adéquate pour travailler comme ses aînés. [...]
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