En 1830, Henri Beyle dit Stendhal, fait paraître « Le Rouge et le Noir ». Ce roman deviendra très célèbre au XXe siècle, si l'on songe à toutes les adaptations cinématographiques dont il a été l'objet, et en particulier à celle du metteur en scène Claude Autant Lara, avec Gérard Philippe et Danièle Darrieux. Comme l'indique le sous-titre « Chronique de 1830 », l'auteur a inscrit la vie de Julien Sorel dans l'histoire de la Restauration et de la société de l'époque, dont il a fait une critique assez vive. Il y a représenté surtout les bourgeois anoblis, le bas et le haut clergé, l'aristocratie mondaine, exception faite des paysans et ouvriers. Et cependant, le protagoniste est bien issu de leurs rangs. Il incarne précisément, pourrait-on dire, si l'on ne craignait pas l'anachronisme, la lutte des classes, dans cette société postérieure à la chute de Napoléon, gouvernée par les Bourbons et par l'Église, c'est-à-dire l'alliance du Trône et de l'Autel.
[...] Examinons maintenant quelles sont les principales caractéristiques de la technique du récit chez Stendhal. La plus riche substance du roman est faite des pensées de Julien, qui ne nécessitent point d'interprétation, mais sont proposées directement au lecteur, qui suit alors l'ordre naturel des pensées aux actes. L'ironie de Stendhal est perceptible parce que nous est restitué tout ce que voit, ressent, pense et même interprète le personnage, qui a remarqué l'air fâché de l'évêque. D'une façon générale, c'est essentiellement à travers la vision, les idées et les réactions de Julien que nous découvrons les lieux et le prélat grand seigneur. [...]
[...] En outre, l'auteur nous apprend qu'il a réglé le prix de toutes les cérémonies religieuses à Verrières et à l'abbaye de Bray le Haut. Nous comprenons alors que la vénalité des charges existe toujours. Cette société de la Restauration est fondée sur les titres de noblesse, sur la naissance et l'argent, et non sur les talents et les mérites. Stendhal dénonce aussi les valets de chambre de Monseigneur, le peuple des laquais issus de grandes familles. En habits noirs et la chaîne au cou ils n'ont que mépris pour Julien, le sous-diacre, un inconnu et un provincial. [...]
[...] Pareil précisément à un noble, il ne connaît que sa loi, celle de l'honneur. Il doit, vis-à-vis des autres et de lui-même, faire la preuve de da grande âme, et de sa noblesse de cœur. Animé par une volonté de puissance, il se constitue sa propre morale, pour obtenir et conserver son estime. Pour rester digne de lui-même, il se fixe des devoirs et se lance des défis tout au long de son existence. Il est de mon devoir de parler, se dit-il enfin pour surmonter sa timidité. [...]
[...] de Rênal, sur la recommandation du vieil abbé Chélan, curé de Verrières. Le roi arrive dans cette localité, et le curé emmène avec lui son protégé à l'église de Verrières, puis à l'abbaye de Bray le Haut, où le jeune évêque d'Agde doit accueillir le roi et lui présenter les reliques de Saint- Clément. Mais au moment de l'arrivée du souverain, on ne trouve pas le prélat. L'abbé Chélan, doyen du chapitre en raison de son âge, accompagné de Julien, part à sa recherche. [...]
[...] Le Rouge et le noir, Livre chapitre 18 - Stendhal : Un roi à Verrières Le Rouge et le noir I 18 Stendhal Commentaire composé. Depuis A son air pressé, les valets de chambre de Monseigneur jusqu'à immense salle gothique et depuis Cette magnificence mélancolique . Jusqu'à Je suis désolé de faire attendre Messieurs du chapitre Livre I chapitre 18 Un roi à Verrières Titre personnel donné au passage Un évêque aristocrate et mondain INTRODUCTION En 1830, Henri Beyle dit Stendhal, fait paraître Le Rouge et le Noir Ce roman deviendra très célèbre au siècle, si l'on songe à toutes les adaptations cinématographiques dont il été l'objet, et en particulier à celle du metteur en scène Claude Autant Lara, avec Gérard Philippe et Danièle Darrieux. [...]
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