Julien Sorel, Stendhal, le rouge et le noir, réalisme, scène romanesque, comique, comique de répétition, analyse linéaire, Madame de Rênal, Monsieur de Rênal
Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle, est un auteur français du XIXe siècle qui écrivit entre autres Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme. Le Rouge et le Noir a été publié en 1830, en période de restauration, et raconte la tentative de Julien Sorel, fils d'un charpentier de Franche-Comté, de s'élever dans la haute société grâce à son intelligence, son ambition et sa beauté. Le personnage de Julien Sorel fait partie de la littérature romantique, mais l'oeuvre s'inscrit dans le courant réaliste. Ce n'est pas le monde extérieur qui intéresse Stendhal, mais la conscience de l'individu et le développement de ses passions.
Dans cet extrait, issu du chapitre XXX, qui est le dernier chapitre de la première partie du roman Le Rouge et le Noir, Julien, aidé par l'abbé Pirard, quitte Besançon pour se rendre à Paris.
[...] passage amusant et qui semble une parodie de la fiction romanesque traditionnelle, où l'amant est à deux doigts d'être découvert par le mari. Stendhal construit le passage pour transcrire l'autoritarisme de M. de Rênal qui répète son entrée : « M ; de Rênal partit enfin » (l.16) puis « C'était encore M. de Rênal » (l.19). Entre ces passages tout au long de l'extrait, il y a des ellipses, comme « Ils parlaient très haut ; et il pouvait être deux heures du matin » (l.18). [...]
[...] Cette scène de clausule laisse toutefois le lecteur sur sa fin. Que va devenir Madame de Rênal ? Comment son mari va-t-il réagir ? Telles sont les questions qui agitent le lecteur. [Ouverture : La scène traditionnelle de ce chapitre où Julien Sorel apporte son échelle en pleine nuit pour voir Madame de Rênal, se répète dans Le Rouge et le Noir : dans le chapitre XVI, de la deuxième partie, il utilise une échelle pour se rendre dans la chambre de Mathilde de la Mole. [...]
[...] « Tu vas te tuer en sautant » : hyperbole, registre tragique. Cliché de la femme qui tente de protéger son amant. D'ailleurs, à l'instar des personnages romanesques, ils étaient naïfs en pensant ne pas être surpris par le mari . Conclusion Ainsi, nous avons vu dans cette analyse linéaire qu'elle était caractéristique de la fiction romanesque traditionnelle. En effet, cette scène de clausule connaît des variations de points de vue, apportant du comique mais aussi un certain suspense au passage. [...]
[...] Lecture expressive du texte En quoi cette scène de retrouvaille de clausule du 1[er] livre est-elle caractéristique de la fiction romanesque traditionnelle ? 1. Une scène théâtralisée par les irruptions de M. de Rênal ( « C'était encore M. de Rênal) Le topos d'une scène de fin romanesque traditionnelle et tragique avec la fuite de Julien (de « Ouvrez-moi bien vite » la fin). 1[er] mouvement D'emblée, le complément circonstanciel de temps « Pendant » l.1) marqueur temporel de rupture « tout à coup » (l.2) introduit une fracture dans la suite des évènements qui a un aspect théâtral. [...]
[...] Le Rouge et le Noir, chapitre XXX - Stendhal (1830) - En quoi cette scène de retrouvaille de clausule du premier livre est-elle caractéristique de la fiction romanesque traditionnelle ? Analyse linéaire Le Rouge et le Noir Chap XXX Introduction Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle, est un auteur français du XIX e siècle qui écrivit entre autres Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme. Le Rouge et le Noir a été publié en 1830, en période de restauration, et raconte la tentative de Julien Sorel, fils d'un charpentier de Franche-Comté, de s'élever dans la haute société grâce à son intelligence, son ambition et sa beauté. [...]
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