Ce texte narre la première rencontre de Jean-Jacques Rousseau avec Mme de Warens. Il y a une forte connotation religieuse du Jour des Rameaux. On y retrouve le champ lexical de la religion. Rousseau se souvient de tout car c'est un évènement marquant. On sent une volonté de sacraliser cette rencontre. La manière dont il décrit Mme de Warens montre qu'il est très attaché à elle (...)
[...] Lecture analytique Les Confessions de Rousseau Livre second, rencontre avec Mme de Warens ID FDL : 724 Les confessions, Livre second, rencontre avec Mme de Warens. Ce texte narre la première rencontre de Jean-Jacques Rousseau avec Mme de Warens. Il y a une forte connotation religieuse du Jour des Rameaux. On y retrouve le champ lexical de la religion. Rousseau se souvient de tout car c'est un évènement marquant. On sent une volonté de sacraliser cette rencontre. La manière dont il décrit Mme de Warens montre qu'il est très attaché à elle. [...]
[...] Je la vois que devins-je à cette vue Il y a des hyperboles dans la description : elle jette un coup d'œil la voix a aussi une importance me dit-elle Il y a également des manifestations physiques : sa voix me fit tressaillir Il y a une exagération de la part de Rousseau sur la réaction de Mme de Warens. On a l'impression qu'elle fait grand cas de la lettre de Rousseau. Celui-ci donne un caractère romanesque à cette rencontre. Le récit tient du roman : il suit le schéma narratif du récit romanesque. On voit les efforts de Rousseau pour atteindre Mme de Warens. [...]
[...] La situation retarde la rencontre. La réponse de Mme de Warens change la situation. Elle lui donne un ordre grâce à l'usage de l'impératif : Allez chez moi m'attendre Elle donne des ordres, se montre moralisatrice : Vous voilà courant le pays bien jeune Mme de Warens a une réaction maternelle. Elle ressemble à une madone pétrie de grâces Cela lui donne l'aspect d'un saint. Ce portrait est marqué par des connotations liées à l'aspect charnel. Le portrait va de haut en bas. [...]
[...] Rousseau garde un très bon souvenir de cette rencontre. Mme de Warens se présente comme l'idéal de la femme à la fois comme mère et maîtresse. L'épisode est développé à la manière d'un roman avec la structure d'une intrigue. Rousseau se remémore, avec nostalgie et humour, l'émotion et la gaucherie du jeune homme qu'il était. C'est l'une des caractéristiques de l'autobiographie de Rousseau. Il immortalise ce souvenir qui lui est agréable. L'évocation de la rencontre deviendra un passage obligé du récit romanesque comme dans L'Education sentimentale de Flaubert. [...]
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