Au fil de la lecture du poème, Ronsard se sert de la mythologie pour exprimer un mal-être, causé par la mort d'un être cher. D'abord, l'auteur s'adresse à la Terre, qu'il implore, comme le prouve l'apostrophe « ô terre » (v.3) (...)
[...] A travers le poème Terre, ouvre-moi ton sein, et me laisse reprendre on peut se demander comment Ronsard a adapté le mythe d'Orphée, personnage légendaire, à sa condition de poète et d'homme à travers ce poème. Nous montrerons d'abord les différentes références mythologiques, puis les éléments de la légende d'Orphée. Enfin nous verrons la chute de la tonalité du poème. Au fil de la lecture du poème, Ronsard se sert de la mythologie pour exprimer un mal-être, causé par la mort d'un être cher. [...]
[...] Ronsard exprime cette allusion pour la mort de celle qui l'aime dans le vers Le trait qui la tua ici le serpent est symbolisé par le trait. Pour sauver leur âme sœur, tout deux veulent descendre aux. Néanmoins, les références à Orphée ne sont pas très explicites. Nous n'avons aucune allusion à la lyre, ni à ses pouvoirs, pourtant ces deux éléments sont les principaux axes de cette légende. En les enlevant, Ronsard a ainsi fait perdre à Orphée sa condition mythique. [...]
[...] Ce passage dans l'au-delà et la comparaison entre l'auteur par un Orphée plus commun, montre que ce personnage, d'habitude légendaire, se rapproche de la condition du poète et d'humain. A travers ce commentaire, deux axes principaux ressortent du poème. Le premier est celui d'Orphée, sans ses pouvoirs qui le rendaient jusqu'ici légendaire. Puis comparé au poète qui a subi les mêmes douleurs que cet être d'ordinaire mythique. Tandis que dans la dernière strophe, le poète meurt comme si il finissait sa journée. Ainsi Ronsard a adapté le mythe d'Orphée, à sa condition de poète et d'homme, ayant subit la perte de son âme sœur. [...]
[...] La mort y est personnifié, Maintenant je suis mort, la mort qui s'en alla (v.12). Ce vers comporte également une césure, qui accentue encore plus l'idée de décès. Cette mort l'appelle, Loger dedans ses yeux, en partant m'appela (v.13). Et le dernier vers, offre cette vision burlesque, Et me fit de ses pieds accomplir ma journée (v.14). Elle envoie le poète rejoindre son être aimé à coup de pieds. La mort du poète perd cette vision de peur de l'Autre Monde, car elle est caractérisée par une fin d'une journée. [...]
[...] Dans le premier quatrain, le poète implore la Terre de le laisser rejoindre la femme aimée qui est morte. Les vers 1 et 2 le prouve : Terre, ouvre-moi ton sein, et me laisse reprendre Mon trésor, que ta Parque a caché dessous toi Nous avons dans le vers une césure représenté par la virgule entre les termes sein et et me laisse reprendre Nous avons également un rejet de Mon trésor ce qui accentue plus ce mot. Et pour encore plus l'intensifié ; l'auteur a fait un jeu de mot entre trésor qui est un bien de grande valeur, souvent caché sous terre, et que ta Parque a caché dessous toi Le terme dessous toi reprend le déesse de la terre. [...]
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