Pierre de Ronsard, né en 1524, est un poète qui vit l'époque de conflit entre le protestantisme et le catholique. Il est contre le protestantisme, et son poème intitulé Remontrance au peuple de France montre bien sa position. Dans ce document, j'ai analysé ce poème pour bien comprendre la guerre religieuse et l'époque de ce poète, et son opposition contre le protestantisme comme poète humaniste.
[...] Pour lui, la religion catholique doit être envisagée plus du point de vue de la cohésion politique c'est-à-dire d'un point de vue français, que d'un point de vue universel et dogmatique. Ainsi, selon Ronsard, faute”(v. 375) du protestantisme consiste aussi dans les négligences des rois, et il s'agit aussi des négligences des prélats(v. des juges(v.466-), des nobles(v. 469-, v. du peuple(v. des poètes(v. 527). Ronsard évoque Apollon et les Muses, qui nous rappelle l'analyse sur la mythodologie etc. Cette réflexion politique sur l'interprétation révolutionnaire du protestantisme, et le choix du catholicisme par fidélité au pouvoir royal apparaît dans la construction de la vision cauchemardesque de la France déchirée. [...]
[...] Après, quand Ronsard évoque la violence du protestantisme, il emploie hugenots armés 789). La critique à Luther commence v Ronsard présente aussi la critique à l'Église par Luther, qui insiste qu' ne faut pas laisses rouiller ton esprit en paresse”(v. 269-) pour la réforme, et il essaie de le convaincre. Les luthérien sont dits comme “suppôts paresseux et poussifs, découpés, parfumés, délicats et lascifs, fauconniers et veneur”(v. 281-282), ou monstre”(v. 313), serpent”(v. 315) âme serpentine”(v. 319), serpent” (v. 323)). La critique enveloppe aussi les Français modérés autour de Catherine de Médicis(v. [...]
[...] Car, le protestantisme a nié l'enseignement de l'église catholique qui dit faut croire et non en disputer 146). Pour Ronsard, cette nouvelle attitude sur le christianisme n'est qu'une vulgalisation (nous trouvons le mot “vulgare” (v. 141)). Et ce qui s'enquérre “toutes les choses qui sont dedans la Bible étrangement encloses”(v. 152-153) va perdre l'esprit, car, “Dieu qui est caché ne veut que son secret soit ainsi recherché”(v.153-154). En somme, Ronsard respecte le secret invisible, les “mystères saints” qui sont “cachés et couverts”(v. [...]
[...] Maintenant, il s'agit de violence que l'Opinion des protestants apporte en France, comme Ronsard parle de hugenots armés 789). L'Opinion a pour conséquence de transformer les hommes en opiniâtres Aujourd'hui, opiniâtre signifie seulement être obstiné, buté, refuser de changer d'avis. Mais si ce sens existe au 16ème et au 17ème siècle, il en existe d'autres plus fréquents, et liés à la question des protestants. Dans les dictionnaires de l'époque, en effet, l'opiniâtre est celui qui refuse de changer d'avis même lorsqu'il a tort, mais plus particulièrement en matière de . [...]
[...] En effet, ce qu'il vise politiquement à travers la critique de protestantisme consiste à rétablir la puissance absolue de roi. La fonction du poète consiste à s'adresser au roi ou au prince pour lutter contre ce qui derange le pays. L'appel aux princes ou nostre sainte armée 759) commence à v et Ronsard répète la phrase ne craignez point v. 799) pour donner du courage aux princes pour combattre les nouveaux sectes. Alors, Pourquoi Ronsard insiste sur la rétablissement de la monarchie par le catholicisme? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture