Le XVIe siècle est l'époque où émerge le français comme langue officiel grâce à l'édit de Villers Coteret. Pierre de Ronsard est né est 1524, il a appartenu à un groupe de poète appelé les poètes de la Pléiade. Ses poèmes ce caractérisent grâce à un goût certain pour l'antiquité ainsi qu'un renouveau de la langue française. Pierre de Ronsard était un poète de cour qui se caractérisera par une nouvelle expression du sentiment amoureux notamment à travers des poèmes adressés à Cassandre puis à Hélène de Surgère (fille d'honneur de Catherine de Medicis). Cette jeune femme est triste après la mort de son fiancé, Ronsard est appelé pour la consoler."Quand vous serez bien vieille" écrit en 1578 est déjà une forme de réécriture, Ronsard trente ans plutôt avait écrit "Mignonne allons voir si la rose", c'est une chanson de louange qui magnifie la jeunesse de Cassandre en l'a comparant a une rose. Ronsard ce trouve donc déjà dans un âge avancé quand il entreprend l'écriture de ses poèmes pour Hélène. Dans le poème intitulé "Quand vous serez vieille", Ronsard vise à convaincre puis il illustre le carpe diem pour enfin mettre en avant le pouvoir de la poésie.
[...] En fait, seule son enveloppe charnelle est appelée à disparaître, il survivra, désincarné, grâce à sa Poésie fantôme sans os (v11) Ce poème a plusieurs niveaux de lecture ; il recommande tout d'abord de profiter de sa jeunesse, puis le premier tercet et le premier vers du second tercet opposent la mort du poète (champ lexical de la mort : sous la terre fantôme sans os et repos et la vieillesse d'Hélène qui regrettera de ne pas l'avoir aimé regrettant [ . ] votre fier dédain C'est donc aussi une invitation pour Hélène à aimer Ronsard. [...]
[...] De plus, ces compliments sont présentés comme immortels. Pour le poète, seule l'écriture poétique permet de garder le souvenir (champ lexical du temps) et d'immortaliser la bien-aimée. Ronsard semble se complaire à décrire les méfaits du temps sur le physique de sa bien-aimée, mais, contrairement à Corneille, il n'évoque pas dans ce sonnet, sa propre déchéance. Rappelons à ce propos, qu'au moment de l'écriture, il est lui-même très malade et il vit reclus dans son château de la Poissonnière. (Il évoquera ceci, quelques années plus tard, dans un autre sonnet extrait de Derniers vers (1585) : Je n'ai plus que les os, un squelette, je semble Certes, il envisage bien sa mort ici, mais celle-ci semble plutôt douce Je serai sous la Terre, et, fantôme sans os (v9-10). [...]
[...] Ronsard est beaucoup plus âgé que Hélène cependant il a une conception de la vieillesse peu favorable. Il emploie le terme "vieille" qui a une connotation péjorative, à plusieurs reprises. Le poète n'hésite pas à évoquer la vieillesse et la mort de manière cruelle : assise à demi sommeillant sous la terre, et fantôme sans os et surtout vieille accroupie qui est nettement plus brutal que vous serez [ . ] assise auprès du feu du vers 2. Il cherche donc à donner une morale, à montrer que sa vieillesse n'est pas un stade de sa vie qui lui est idéal, et qu'il est préférable de profiter de sa jeunesse. [...]
[...] Ronsard, Quand vous serez bien vieille Le XVIe siècle est l'époque où émerge le français comme langue officielle grâce à l'édit de Villers-Cotterêts. Pierre de Ronsard est né est 1524, il a appartenu à un groupe de poète appelé les poètes de la Pléiade. Ses poèmes se caractérisent grâce à un goût certain pour l'antiquité ainsi qu'un renouveau de la langue française. Pierre de Ronsard était un poète de cour qui se caractérisera par une nouvelle expression du sentiment amoureux notamment à travers des poèmes adressés à Cassandre puis à Hélène de Surgère (fille d'honneur de Catherine de Medicis). [...]
[...] III) Ce poème semble s'adresser à Hélène, mais on retrouve des termes comme "chantant mes vers".Ronsard parle donc de lui même, son poème est donc aussi sur le pouvoir de la poésie puisque cette dernière va déclencher l'admiration de la servante. Il y'a donc une forme de prospérité qui apparaît, car quand l'auteur sera mort la servante se souviendra de lui. C'est aussi une célébration de l'auteur, au vers 3 il suppose qu'Hélène se souviendra de lui puis au vers suivant il écrit qu'elle regrettera ces éloges et au vers 8 il met en avant l'idée que sa gloire réjouira Hélène puisque la servante lui fera des compliments de s'être fait honorée par Ronsard. [...]
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