Roméo et Juliette, William Shakespeare, prologue et acte I : résumé et repères pour la lecture

Résumé du document

Dans le prologue, le Chœur nous annonce que deux familles nobles de Vérone (les Capulet et les Montaigu), qui se vouent depuis des années une haine profonde, sont déchirées par des conflits violents et sanglants. L'intérêt de la pièce se porte sur un couple d'amants, Roméo et Juliette, chacun issu de l'une des familles ennemies. Le spectateur apprend que ces amants, nés sous une mauvaise étoile, vont mourir et que leur mort mettra fin à la haine entre les deux familles.

Le chœur, figure de la tragédie antique, a souvent été repris par les dramaturges de la Renaissance. Cependant, Shakespeare recourt assez peu souvent au chœur, même si deux de ses pièces, Henri V et Conte d'hiver, en font intervenir un. On peut également se faire remarquer qu'un chœur antique se compose habituellement de plusieurs acteurs alors que, dans Roméo et Juliette, il se réduit à un seul protagoniste.

Extraits

[...] Roméo aperçoit Juliette et c'est le coup de foudre. Il s'approche d'elle, lui fait la cour et ils s'embrassent. La Nourrice les interrompt et apprend à Roméo que Juliette est une Capulet, et à Juliette que Roméo est un Montaigu. Repères pour la lecture : - L'amour et la colère : Tybalt informe Capulet qu'un Montaigu s'est glissé parmi les invités espérant bien recevoir l'ordre de le chasser. Mais Capulet ne l'entend pas de cette oreille. Les mauvaises manières et l'impulsivité de Tybalt, qui risquent de gâcher le bal, énervent davantage Capulet que l'intrusion de Roméo dont il a entendu dire le plus grand bien. [...]

[...] - Une série d'images : Lors de leur première rencontre, les quatorze premières lignes de l'échange amoureux entre Roméo et Juliette prennent la forme d'un sonnet très poétique qui fait référence à plusieurs images. Roméo utilise des images liées à la religion : Juliette est comparée à une sainte, Roméo à un pèlerin, et leur amour à une dévotion. Les images auxquelles recourt Roméo pour décrire Juliette sont celles de la pureté : il la voit comme une colombe couleur de neige, comme un joyau. Toutes comparaisons qui s'opposent aux images sombres avec lesquelles il évoquait son amour pour Rosaline dans la scène 2 de l'acte I. [...]

[...] Mais elle ne peut s'empêcher d'aller jusqu'au bout de l'histoire en en accentuant le caractère grivois, ce qui rend la scène humoristique. Acte Scène 4 Résumé : Dimanche après midi. Roméo, Benvolio et un ami, Mercutio, parent du Prince, se demandent s'ils iront au bal. Ils décident d'y aller masqués et d'y rester pour une danse. Roméo, encore triste, n'en a pas envie, mais il se laisse convaincre par Benvolio et le discours de Mercutio sur la Reine Mab. Pourtant, le jeune Montaigu a un mauvais pressentiment. Repère pour la lecture : - Une scène inutile ? [...]

[...] Acte scène 2 Résumé : Dimanche après-midi. Le comte Pâris discute avec Capulet et lui fait part de son désir d'épouser sa fille Juliette. Capulet hésite, car, pour lui, Juliette est encore trop jeune. Cependant, il affirme qu'il acceptera sa demande si, de son côté, Juliette consent à l'épouser. Capulet invite Pâris au bal puis donne la liste des invités à un serviteur. Ne sachant pas lire, celui-ci demande à Roméo, qu'il rencontre par hasard, de lui lire les noms des invités. [...]

[...] Avec sa fille, elle se montre froide et nerveuse, et leurs relations paraissent distantes et artificielles. En effet, c'est la Nourrice qui a élevé Juliette. D'une nature affectueuse et chaleureuse, donc à l'opposé de celle de lady Capulet, la Nourrice est comme une seconde mère pour Juliette. Autant la jeune fille semble réservée lorsqu'elle s'adresse à sa mère, autant ses échanges avec la Nourrice montrent qu'elles entretiennent une relation étroite. - L'humour de la Nourrice : C'est le personnage de la Nourrice qui apporte la touche humoristique à la scène. [...]