Commentaire composé semi-rédigé sur l'Acte III scène 1 de la pièce de théâtre de William Shakespeare Roméo et Juliette.
[...] Donc un bon gentilhomme, le proche parent du Prince, mon intime ami, a reçu le coup mortel pour moi, après l'outrage déshonorant fait à ma réputation par Tybalt, par Tybalt, qui depuis une heure est mon cousin ! Ô ma douce Juliette, ta beauté m'a efféminé ; elle a amolli la trempe d'acier de ma valeur En partenariat avec www.bacfrancais.com Rentre Benvolio. Benvolio. Ô Roméo, Roméo ! Le brave Mercutio est mort. Ce galant esprit a aspiré la nuée, trop tôt dégoûté de cette terre. Roméo. [...]
[...] Conclusion Ce passage est capital dans l'économie de la pièce puisqu'il marque le coup du destin. Deux temps forts vont accélérer le déclenchement de la tragédie : le meurtre de Mercutio par Tybalt va inciter Roméo à tuer Tybalt pour venger son ami Mercutio. A travers l'analyse psychologique de Roméo, nous comprenons mieux comment le héros se laisse aller jusqu'au meurtre. A la fin de cette scène, le Prince courroucé se prépare à sévir. Il ne manifeste aucune émotion et se comporte en juge dont on a bafoué les ordres. [...]
[...] (Roméo s'enfuit.) Entre une foule de citoyens armés. Etude L'attitude de Roméo La nécessité de garder le secret Obligé de garder le secret sur son alliance avec les Capulet détestés, son esquive, visà-vis de Tybalt, est pleine d'ironie. Elle ne fait qu'enflammer la fureur de son adversaire, qui se sent raillé par cette courtoisie apparemment exagérée. Roméo lui-même est partagé entre deux codes : celui de l'honneur, qui interdit qu'il se laisse insulter sans réagir ; et celui de l'amour qui lui défend de porter la main sur le cousin de son épouse Juliette. [...]
[...] Shakespeare, Roméo et Juliette : Acte III, scène 1 : le nœud de l'action Introduction Poète et dramaturge, William Shakespeare (1564-1616) nous a laissé une œuvre immense qui fait toujours l'émerveillement d'un public innombrable. Sa pièce la plus célèbre est sans doute Roméo et Juliette où il élève l'histoire des amants de Vérone au rang du mythe. Au début de la scène, il faut imaginer Roméo radieux, revenant de la cellule de frère Laurent où il a pris congé de sa toute nouvelle épouse et comptant avec impatience les heures qui le séparent de la nuit bienheureuse où il la rejoindra. [...]
[...] Le Prince a expressément interdit les rixes dans les rues de Vérone. Arrêtez, Tybalt ! Cher Mercutio ! (Roméo étend son épée entre les combattants. Tybalt atteint Mercutio par-dessous le bras de Roméo et s'enfuit avec ses partisans.) Mercutio. Je suis blessé Malédiction sur les deux maisons ! Je suis expédié Il est parti ! Est-ce qu'il n'a rien ? (Il chancelle.) Benvolio, soutenant Mercutio. Quoi, es-tu blessé ? Mercutio. Oui, oui, une égratignure, une égratignure, Morbleu, c'est bien suffisant Où est mon page ? [...]
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