Corpus de textes : "Le colonel Chabert" et "L'éducation sentimentale"
[...] Y aurait-il ici un message subliminal à comprendre ? CONCLUSION Par l'étude de ce passage, nous avons tenté de démontrer que Frédéric représente l'archétype du personnage romantique, en proie à la « mélancolie », à la tentation de la mort (cf. Charles Baudelaire, « La Mort des Amants » ; ou John Keats, « Ode à un rossignol »). Il est l'incarnation d'un passé condamné à disparaître, à (véritablement) mourir. En créant ce personnage, Flaubert a sans doute voulu symboliser « l'esprit » d'une époque, celui du Romantisme éculé qui voyait des froufrous de dentelle là où des femmes misérables lavaient du linge sale Son réalisme se traduit autant par le soin accordé aux détails compris les plus sordides) que par l'usage d'expressions lyriques, dont le caractère inapproprié fait justement ressortir, par contraste, tout l'aspect sordide de certaines situations. [...]
[...] Récemment bachelier, il quitte provisoirement Paris pour Nogent-sur-Seine, où il va retrouver sa mère. Il fait le voyage en bateau (bateau appelé La Ville de Montereau) sur la Seine. C'est sur ce bateau qu'il rencontre Madame Arnoux, une femme mariée, mère de deux enfants, plus âgée que lui, dont il tombe éperdument amoureux au premier regard. Désormais, il ne pensera plus qu'à elle. Revenu à Paris pour y commencer des études de droit, il n'a qu'une idée : la revoir. [...]
[...] La rivière qui coule, inlassablement, tout en « grisaille et noirceur » devant chez lui, semble symboliser cet ennui. N'est-ce pas avec une certaine envie qu'il regarde ces enfants s'amuser avec leur chien ? À force de regarder le paysage, toujours le même, il n'y trouve plus aucun plaisir. Une phrase illustre particulièrement bien cette sorte de lassitude, de dégoût : « La tour Saint-Jacques, l'hôtel de ville, Saint-Gervais, Saint-Louis, Saint- Paul se levaient [ ] parmi les toits confondus ». [...]
[...] Ce cheval pacifique, dont la race ne se trouve que chez les laitières, avait fait quelques pas en avant de sa charrette et restait devant l'écurie, dont la porte était fermée. Une chèvre broutait le pampre de la vigne grêle et poudreuse qui garnissait le mur jaune et lézardé de la maison. Un chat était accroupi sur les pots à crème et les léchait. Les poules, effarouchées à l'approche de Derville, s'envolèrent en criant, et le chien de garde aboya. L'homme qui a décidé le gain de la bataille d'Eylau serait là se dit Derville en saisissant d'un seul coup d'œil l'ensemble de ce spectacle ignoble. [...]
[...] ▶ La recherche des axes et l'étude stylistique et lexicale sont nécessaires pour les deux exercices. ▶ Réinvestir les éléments de réponse concernant le texte B dans le commentaire. ▶ Ne pas oublier de citer le texte à l'appui des propos abordés. II. TRAVAIL D'ÉCRITURE : COMMENTAIRE LITTÉRAIRE Rédiger un commentaire littéraire de l'extrait dans son intégralité., à partir du parcours suivant : Axe 1 : Un regard réaliste et esthétique sur Paris (en fonction des allées et venues ou du regard de Frédéric). [...]
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