Le Roman comique seconde partie chapitre XX, Paul Scarron 1651, sujet comique, champ lexical, vocabulaire chevaleresque, burlesque, allitération, Ragotin, récit anti-épique
Ce chapitre clôt "Le Roman comique", même si nous savons que Scarron envisageait d'écrire une troisième partie. Il ponctue la lecture qu'Inezilla vient de donner des "Deux frères rivaux". Ragotin a à cœur à ce moment du récit de s'attirer les bonnes grâces de l'opérateur, poussé par la rancune. Le récit cadre reprend son cours dans un contrepoint burlesque à la nouvelle espagnole qui vient de s'achever.
[...] Souci d'être bienséant = prépare plus sûrement la scène comique qui va suivre. D'ailleurs, le narrateur prend soin d'insister sur cet enchaînement comique : « Il ne dormait donc pas de toute sa force » à cause de ce souci de bienséance. - Légère analepse sur l'attitude que Ragotin a eue avec Inezilla pendant la lecture. - On est bien ici et on le voit dans un Roman Comique : dimension spectaculaire. - rapide analepse explicative concernant le personnage du bélier. [...]
[...] - Imparfait = temps qui prévaut. Les premières phrases sont rédigées au passé simple, pour préserver un certain dynamisme : « Inezilla acheva de lire ». Scarron prend le temps de préciser l'effet produit par les spectacles auxquels assistent les personnages et, partant, les lecteurs. - D'emblée, Ragotin se pose comme sujet comique : pendant que l'auditoire écoutait attentivement Inezilla, lui est resté rivé à sa marotte. Décalage entre Ragotin et l'assistance. Il discute quand les autres écoutent + saisi par le sommeil. [...]
[...] La farce (l22-fin) - vocabulaire d'un roman de chevalerie : « champion » qui veut « exercer sa valeur », à la « tête armée » (de cornes) : on apprécie le détournement burlesque. On assiste ici au combat d'un godenot (marionnette au sens propre / petit homme mal fait et ridicule au sens figuré) avec un bélier armé de cornes. = Récit anti-épique, pourrait-on dire, du combat qui va être mené sous nos yeux amusés. - deux rebondissements : la première attaque ; la seconde attaque. [...]
[...] Scarron metteur en scène = rythme effréné des actions + sortie de scène de son héros. - La dernière phrase = relance, malgré la sortie, = renouveau farcesque possible : « mais l'hôte l'invita pour compter ». Allitération en « k » qui nous rappelle les coups du bélier. En effet, c'est bien Ragotin qui a invité l'assistance à dîner, et c'est lui qui en fait les frais à bien des égards. Il est bien celui qui paie, au sens propre comme au sens figuré. Métaphore prosaïque fort à propos. [...]
[...] Explication de texte : Scarron, Le Roman comique Seconde partie, chapitre XX Intro : Ce chapitre clôt Le Roman comique, même si nous savons que Scarron envisageait d'écrire une troisième partie. Il ponctue la lecture qu'Inezilla vient de donner des « Deux frères rivaux ». Ragotin a à cœur à ce moment du récit de s'attirer les bonnes grâces de l'opérateur, poussé par la rancune. Le récit cadre reprend son cours dans un contrepoint burlesque à la nouvelle espagnole qui vient de s'achever. [...]
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