La mort du loup
- Il est personnifié
- Il a le droit à une mort royale
- Le loup est acculé devant une sorte de mur qui fait penser à un mur théâtral
- Ce loup ne choisit pas de bondir pour fuir : il semble accepter un sort qu'il a jugé inéluctable
(...)
[...] Appelé il pas nous - Courageux : le loup pourrait le tuer lorsqu'il s'en approche - Dualité de Langlois - Militaire : paix ordre tout de suite obéit - Monacal : il ne parle plus, dimension sacrée, mystère : il ne se rend pas compte du pourquoi et du comment de ce meurtre III- Allégorie de la condition humaine Condition humaine confrontée à la mort Aventure initiatique - Image de la mort qui attend tout être humain Cette mort est également donnée par meurtre - Mort violente - Condition humaine confrontée au Mal - Le loup offre également une image de meurtre Quête du divertissement - Condition humaine confrontée à l'ennui Divertissement - Pascale : le divertissement est toute action qui nous détourne de nous même et de notre condition humaine Divertissement spectaculaire de la chasse - Langlois a fait tout cela pour lui-même (pour son propre divertissement) Sang dans la neige - Lien entre l divertissement de la chasse et la fascination du spectacle du sang sur la neige - L2 : planait : la fascination plonge les villageois et Langlois dans un état d'hypnose - Contraste entre ces deux couleurs Le plus beau divertissement est un divertissement esthétique que l'on ne peut pas détacher de sa cause première : la cruauté - Eprouvée par le loup et par Langlois - Ressemblance, identité de nature entre le loup et Langlois Ainsi le second récit de la chronique s'achève sur un épisode tragique analogue à celui qui clôt le premier récit : le meurtre brutal d'un Monsieur aux motivations mystérieuses, exécuté par le même personnage, devant un chœur passif et en retrait de villageois intrigués et frustrés. Par ailleurs cet épilogue du grand récit de chasse, inspirée d'une pensée de Pascale sur le divertissement, est fortement allégorique, symbolisant une condition humaine métaphysiquement confrontée à son destin, c'est-à- dire à la Mort, au Mal, à l'univers et à la nécessité du divertissement, le divertissement cruel étant découvert comme le plus excitant et pourtant le moins pardonnable. On pourrait rapprocher ce récit de celui l'Alfred de Vigny La mort du loup dans Les destinées en 1864. [...]
[...] V - Ressemblance entre la fin des 1er et 2ème récits - Même mode opératoire II- Opposition entre le héros et les autres personnages Chœur tragique (villageois) Villageois témoins - Focalisation interne - Image d'un troupeau docile qui obéit au chef (troupeau passif, amorphe) - Ils son spectateurs Le chœur commente la scène - L24 : expression assez familière - Sentiment de se sentir exclus du spectacle - Ils n'ont pas eu le spectacle attendu - Crime bâclé, déjà vue, sans originalité Le procureur royal - Contraste étonnant avec les paysans chasseurs - Contraste avec Langlois de part son physique : plus vieux que Langlois (75 ans) et plus gros que lui. - Contraste entre sa corpulence et sa légèreté aéronautique - Sa rapidité traduit une curiosité (amateur d'âmes) - Il a deviné un tourment secret chez Langlois Langlois - Pas de prénom - Rime avec l'anglais : statut d'un être étranger, mystérieux - Il est seul. [...]
[...] Si l'attentat du loup est pratiquement le même, si le tragique est omniprésent, la leçon est différente. Alors que le poète romantique nous montre dans son apologue la nécessité d'accepter stoïquement son destin, Giono moraliste, pessimiste, souligne surtout dans la mort du loup l'épuisement de la quête du divertissement sans lequel il n'est de vie supportable. [...]
[...] Giono, Un roi sans divertissement : LA3 La mort du Loup Un roi sans divertissement, première chronique romanesque de Jean Giono, de 1946, bascule du premier récit au second, du roman policier au roman moral, psychologique et métaphysique centré sur le thème du divertissement nécessaire à la condition humaine menacée par le désespoir et l'ennui. Ainsi le second récit fait au narrateur anonyme du premier récit en 1916 par de vieux villageois qui furent témoins du drame raconté est-il en grande partie consacré à une battue au loup méthodiquement organisée par le héros Langlois, ancien capitaine de gendarmerie revenu au village comme commandant de louveterie : au terme de celle-ci, Langlois porte le coup de grâce à l'animal acculé, trait ultime d'une tragédie dont le sens profond semble échapper au narrateurs et témoins. [...]
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