Etude de texte (niveau Lycée) des dernières pages de l'ouvrage de Jean Giono Un roi sans divertissement. Cet extrait concerne les derniers moments de Langlois et sa mort. Le passage étudié s'étend de "Le lendemain de ce jour-là (...)" jusqu'à la fin.
[...] EXPLICATION DE TEXTE DE Un roi sans divertissement DE Jean GIONO. De Le lendemain de ce jour-là jusqu'à la fin (décomposé en 2 parties). TEXTE (première partie) : Le lendemain de ce jour-là nous étions peut-être cinquante chez Anselmie et tout le jour ce fut un défilé. On lui dit : - Eh bien, raconte. Qu'est-ce qu'il ta dit? Qu'est-ce qu'il a fait? - Il est venu, dit-elle. Et des heures avant qu'on puisse en tirer autre chose que ce est venu». [...]
[...] Le groupe constitue le narrateur. Cet extrait pourrait avoir comme titre: «l'épisode de l'oie» ou «les gouttes de sang sur la neige». La mort du héros, Langlois, avait déjà été annoncée donc le lecteur n'est pas en attente de savoir ce qu'il va devenir mais pourquoi et comment est-il mort. On s'identifie donc au groupe de villageois. On a une connaissance qui va rester fragmentaire sur les questions du pourquoi et du «comment» en est-il arrivé là? I ) La décapitation de l'oie, une véritable mise en scène. [...]
[...] Un roi sans divertissement se finit par une question : «Qui a dit : roi sans divertissement est un homme plein de misère»?». Cette citation est une pensée de Blaise Pascal qui est un philosophe du XVIIe siècle. Giono crée une nouvelle interrogation mais c'est une question oratoire. La fin comme le titre reste énigmatique comme notamment la nature humaine. C'est un roman métaphorique aux dimensions vastes sur les conditions humaines et la nature humaine. En 1946, c'est une époque où il y a de quoi écrire car nous sommes après la guerre. [...]
[...] Cet éclaboussement illumine la nuit comme un bouquet final. Langlois prend les dimensions de l'univers comme une apothéose. L'éclat dans la nuit représente de l'or sur le noir tandis que le sang sur la neige représente le rouge sur le blanc. Nous avons donc là des contrastes, des éclats comme dans un tableau. Langlois se trouve divinisé. Il est comme emporté au ciel comme un personnage mythique. C'est une fin énigmatique car nous n'avons pas de solution à ce suicide. [...]
[...] - Il avait une voix, dit Anselmie, que j'en ai lâché mon poireau et que je suis venue tout de suite. - Quelle voix? Lui demandâmes-nous. Parle. Le procureur va venir, tu sais. Et lui te fera parler. - Bien, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, dit Anselmie, il était en colère, quoi! - Langlois? - Oui, c'était une voix en colère. - Bon. Alors, tu es venue et, est-ce qu'il était en colère? - Oh! pas du tout. - Comment était-il? - Comme d'habitude. - Pas plus? - Pas plus quoi? [...]
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