Paru le 30 juin 1947, aux éditions de la table ronde. A l'époque, c'est une petite maison d'édition. Il était interdit de publication en France.
1947, c'est le retour de l'écrivain sur la scène littéraire. Il n'avait rien publié depuis 1943.
C'est un texte qu'il a rédigé en très peu de temps (1er septembre 46-10 octobre 1946). Giono retrouve une certaine liberté d'écriture, physique (il avait été emprisonné) mais dans un état d'esprit sombre. On est en 1947, la fin de la guerre est encore proche. Il est habité par des idées de sang. On a libéré les camps. Il découvre la cruauté humaine presque gratuite. Tonalité pessimiste dans le roman. Réflexion profonde sur le mal et surtout sur celui engendré par l'ennui. Le roman au moment de sa sortie n'a pas un grand impact et Giono en est affecté mais s'en console qu'en même puisque ce roman le relance dans sa carrière. Ensuite, le cinéma s'intéressera à son roman (...)
[...] Obligation de se déplacer à 2 ou 3 personnes. Malgré tout cela, la présence de liberté. La peur ne se dissipe pas La mort Pas de mort naturelle ; toujours suspecte Les formes de la mort - Par strangulation - Par balle - Par dynamite Toujours de mort violente Les catégories de mort - La mort des victimes 4 parts M.V : Marie Chazotte, Bergues, Callas Delphin, Dorothée. Une cinquième : Ravanel, mais il n'est pas tué. C'est lui qui révèle que le meurtrier étrangle ses victimes et les emporte dans le hêtre. [...]
[...] p 86 à 114 : retour de Langlois devenu comandant de Louveterie. Il a changé, report de l'affection sur le cheval. Eté 1946, arrivé du procureur. Visite à Saint Baudille chez Madame Tim . p 114 à 127 : les dégâts causés par les loups. Organisation de la battue . p 127 à 144 : la battue au loup. TROISIEME PARTIE : 10 étapes narratives . p 144 à 152 : 20 ans après, on retrouve Saucisse qui a changé. [...]
[...] Son père, Pietro Antonio Giono était cordonnier et sa mère repasseuse. Il fait des études, mais son parcours scolaire est interrompu parce qu'il a besoin de travailler (petits boulots). Il va être coursier, banquier à Manosque. Il est passionné par la littérature et est influencé par les auteurs antiques. Il est autodidacte. Sa deuxième grande passion est la Provence. On va donner le nom de Gionisme aux gens passionnés par leur région la guerre est là. Il a 21 ans. Il est envoyé au front comme soldat deuxième classe. [...]
[...] Giono nous raconte toutes ces générations. Il est présenté comme un comme qui souffre d'ennui, d'une petite vie trop bien réglée. Une vie fade avec femme et enfant. Il s'offre 2 heures de liberté par jour avant que sa famille soit réveillée. C'est lui le premier qui ouvre le thème de l'ennui. C'est le hasard qui lui fera découvrir le meurtrier. C'est celui qui éclairci le mystère des disparitions. Lien très net entre Frédéric II, M.V et Langlois. Pendant qu'il poursuit M.V, il y a un plaisir de la chasse. [...]
[...] Au milieu le lecteur perçoit des vides. BILAN : La structure du texte représente une sorte de puzzle difficile à reconstituer car il repose sur des témoignages. Saucisse nous donne de Langlois une image de focalisation interne. Acte de lecture individuel. Giono dit jusqu'ici, j'avais écrit des histoires qui commençaient au début et se suivaient, j'en avait assez, ça me séduit de mélanger les moments, j'ai voulu ajouter du piment pour m'amuser VII- ETUDE DE DEUX EXTRAITS 1. Description du hêtre EXTRAIT 1. [...]
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