Rodogune de Corneille a été publiée en 1644. C'est un drame tragique. L'œuvre est un monologue délibératif de Cléopâtre qui rongée par l'amour du pouvoir dévoile sa haine. Dans cet extrait, Cléopâtre exprime son désarroi envers ses fils qui sont amoureux de sa pire rivale.
[...] Poussée par son désir de puissance, Cléopâtre entrevoit de tuer ses propres fils, ce qui est contre nature « Il me faut les percer pour aller jusqu'à toi».Cléopâtre est une femme ambitieuse par son crime et pour ceux qui suivront « Allons chercher le temps d'immoler mes victimes, / et de me rendre heureuse à force de grands crimes (V21-22). Ces vers nous prouvent que ces actes de cruauté lui apporte une satisfaction d'elle-même. C'est une femme révoltée contre les personnes qui serait susceptibles de lui nuire. Les notions d'amour ne lui traversent aucunement l'esprit. [...]
[...] » (V16-17). Le champ lexical de la violence et de du combat renforce cette brutalité dont regorge Cléopâtre « triompher , haine , percer, dangereux , achèverai ,périr , punir , immoler , victime , crime » . Pour conclure, nous avons vu que cette tirade était argumentative grâce a un ensemble de procédés passant par l ‘étude des enjambements, des enchainements et des champs lexicaux puis en second lieu nous avons analysé les registres tragique et lyrique qui se mélangent a travers le texte. [...]
[...] Cléopâtre nous montre dans son discours qu'elle a été capable de grandes cruautés, elle nous prouve que c'est une femme puissante, de pouvoir, elle avoue par exemple le crime de son mari, le roi « Mais qu'importe Mes mains sur le père enhardies » (V12). Ses actions se justifient par une envie de pouvoir excessive. « Quoi Sans émotion perdre trône et maitresse »(V5). Sa jalousie envers Rodogune est très présente dans le texte grâce à des questions oratoires « Quel est ici ton charme, odieuse princesse ? / Peux-tu n'en prendre qu'un et m'ôter tous les deux ? ». [...]
[...] Commentaire : Rodogune, tragédie de Corneille 1644 Rodogune de Corneille a été publiée en 1644. C'est un drame tragique. L'œuvre est un monologue délibératifde Cléopâtre qui rongée par l'amour du pouvoir dévoile sa haine. Dans cet extrait, Cléopâtre exprime son désarroi envers ses fils qui sont amoureux de sa pire rivale. En premier lieu, nous allons voir que ce monologue est une tirade argumentative puis en second lieu, nous verrons en quoi Cléopâtre est une femme manipulatrice. La tirade de Cléopâtre est structurée de manière argumentative. [...]
[...] Dans son monologue apparait deux registres: un registre tragique et un registre lyrique servant à démontrer l'ampleur de son désespoir avec le champ lexical du malheur « malheur/ accable/ sans émotion/ haine ». Le registre lyrique se détecte par l'expression de sa haine « Et contre mes fureurs je trouve en mes deux fils »(V3) et de son regret comme en témoigne le vers 1 « De quel malheur suis je encore capable ? ». Les syntaxes exclamatives et interrogatives servent à accentuer l'importance de son statut impérial « Quoi / Mais qu'importe/ Qu'elle est ici ton charme, odieuse Princesse ? [...]
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