Le premier quatrain est constitué d'une unique phrase, il se distingue par plusieurs références au corps humain, "pieds" où "tête", ainsi qu'aux sensations alors que le deuxième intensifie des mots référant à des actes et des sentiments transcendants comme nous le montre le texte, "parler", "amour infini", "âme" (...)
[...] Un tableau sensuel : Il y a 2 sens qui sont spécialement stimulé, la vue avec les soirs bleus d'été mais aussi le toucher avec picoté par les blés, fouler l'herbe menue ou encore je laisserai le vent baigner ma tête nue Ces deux sens font appel aux 2 parties du corps mentionner auparavant, c'est à dire les pieds (symbole de l'union avec le monde) et la tête (qui symbolise l'endroit des émotions). L'harmonie des éléments : On assiste à la combinaison de l'air et l'eau. En effet, le locuteur s'évade et laisse sa tête baigner dans le vent. [...]
[...] Cette dimension sensuelle est transmise par les huit dernières syllabes de l'ultime vers qui sont mises en avant par une virgule ainsi qu'un tiret d'incidente. Cette dernière analogie imbrique la présence d'une disparité féminine qui constitue un duo avec l'analogie du vers sept, comme un bohémien Cette insertion des relations humaines dans ce qui apparaît comme un plaisir hédoniste axé sur l'unique locuteur implique une lecture rétrospective. II) Un lieu charnel et efféminé : Un décor mobile : La formation du champ de l'œuvre insinue que ce champ , cet espace, se montre mouvementé. [...]
[...] Conclusion : L'auteur réussit à nous offrir un point de vue originale sur un thème important à ses yeux, le transport réunit là la dynamique spatiale de son poème la bohème ainsi que l'essence fusionnelle des sensations. Cette se caractérise par un lyrisme contrôlé et également des options stylistiques performantes mais limitées. On assiste donc à la conjugaison de la simplicité, qui se manifeste par le lexique et les images notamment, et de la complexité, car le dernier vers implique une ingénieuse lecture rétrospective. [...]
[...] Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l'amour infini me montera dans l'âme, Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, heureux comme avec une femme. Arthur Rimbaud Introduction : C 'est la lettre que l'auteur destine à Banville en 1870, qui nous permet de connaître la vraie date de cette œuvre (20 avril 1870). Les deux quatrains qui compose Sensation incorporent la même thématique des poèmes du voyage ainsi que de la bohème. Néanmoins, l'endroit poursuivit a une dimension plus passionnel que spatial. [...]
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