Ce poème peint l'horreur et la boucherie de la guerre. Il la dénonce sur un ton virulent. Cf : Candide Chap. 3 "boucherie héroïque" très forte antithèse (...)
[...] V.6 "fait des hommes un tas fumant". Transformation terrible des hommes en un tas fumant. En fait, des hommes transformés dans un tas calciné cendre mort. Le verbe "faire" est à contre emploie, il crée le mal mais ne le fabrique pas La souffrance des mères La mère donne vie et ne veut pas qu'elle se fasse tuer à la guerre. "Les mères sont ramassées dans l'angoisse" v.12. Le rejet qui met en valeur cette expression "ramassées" recroquevillement tremblante et "Dieu" reste "zen". [...]
[...] Rimbaud est un révolté. Il écrit en plein contexte. C'est aussi un fugueur. Il a été élevé dans la religion catholique avec sa mère. Etant forcé à aller à la messe le dimanche, il pose un regard critique sur la Bourgeoisie. La guerre éclate en 1870 et il dit que c'est le mal. Il accuse les hommes politiques d'être responsables de la mort des hommes et complices de la religion. Peinture et dénonciation de la guerre 1. Le carnage Ce poème peint l'horreur et la boucherie de la guerre. [...]
[...] Position centrale. Ainsi dans ce poème, Rimbaud dénonce de manière très virulente le mal de la guerre et de la religion. C'est un sonnet très révélateur de cette période de sa vie marquée par la révolte et le refus du conformisme provincial et familial. C'est donc un texte non seulement de la guerre mais aussi de la société de son temps. Par contre, celle-ci se montre très classique et très traditionnel en respectant les règles du sonnet et en développant le thème traditionnel de la Nature. [...]
[...] III) La sérénité de la nature face au carnage La nature est évoquée essentiellement au vers 7 et 8 : le 2ème quatrain. Rimbaud rend hommage à la nature. Nous sommes en été (belle saison) couleur verte, bleue (ciel). C'est une nature belle et généreuse. "Ô toi qui fit " v.8 la guerre du verbe "faire" du verbe "faire" La Nature crée la vie. Début de cette phrase en majuscule. "Faire saintement" v.8 est un hommage de la Nature qui est sincère, pure, désintéressé. Pour lui, la nature est Dieu = divinité, valeur morale. [...]
[...] Dans ce texte, il y a une forte antithèse : Au rouge du sang, Rimbaud oppose l'or des églises v.10 : luxe de l'église : "Nappe canassée", "grande", "calice d'or" qui s'oppose à la pauvreté du peuple "vieux bonnets Intonation de la guerre son meurtrier, dur antithèse avec "siffle, écarlate L'intonation de l'église son doux, agréable et mélodieux. Niveau olfactif : opposition entre l'odeur : de l'église "encens" de la guerre "un tas fumant" L'église catholique est un lieu luxueux enrichi par la pauvreté du peuple, fermé à l'espoir. Façon très irrespectueux anticlérical. Quant aux mères, elles ont la foi. Leur ultime repas est Dieu. Elles sont prêtes à donner tous ce qu'elles ont pour sauver l'âme de leur fils. [...]
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