Nous allons étudier une poésie de Rimbaud intitulée « l'éclair » de Rimbaud intitulée « L'éclair »., tirée d'une saison en enfer en date de 1873.
Le terme d'éclair nous renvoie à celui d'illumination », ils sont quasi synonymes, l'imagination serait plus une image fulgurante alors que l'éclair qui traverse l'esprit serait plus facilement assimilé à une idée (...)
[...] Nous avons une éécriture en prose poétique. Dans le but d'étudier cette poésie, nous verrons dans un premier temps l''idée fugitive, en second lieu l'enfer et enfin, la prose et la poésie. I. une idée fugitive le concept de travail, une notion salvatrice Paradoxalement, le Rimbaud de cette poéésie diffère par son point de vue sur le concept de travail. Il a toujours exprimé son refus de tout travail, préférant mettre la main à la plume qu'à la charrue. Il se sentait toujours plus ou moins oisif, paresseux. [...]
[...] La pièce n'est pas non plus une solution à sa crise intérieure , elle ne fait que passer au galop nous confie le poète, par conséquent, les rêveries, les fantasmes et les masques différents deviennent ses occupations essentielles = mendiant, artiste, bandit, prêtre« . D'une façon générale, Rimbaud évoque sa peur de la mort, sa souffrance le pousse à s'interroger sur l'avenir, sur son âge qui semble problématique Ma vie est usée puis il y a un retour à la révolte Non ! Non ! je me révolte contre la mort ma trahison au monde serait supplice trop court III. [...]
[...] c'est l'explosion qui éclaire mon abîme de temps en temps. Le travail fait donc partie de la condition humaine. Celui qui parle saisit l'esprit des choses = rien n'est vanité s'oppose au tout est vanité de l'écclésiaste dans la bible. Il connait le travail, voit la science et le progrès = et en avant Il y a cependant un mouvement de rejet qui est mis en avant . La lenteur de la science est la mise en cause comme si la lenteur de la recherche scientifique était incompatible avec son rythme vital personnel. [...]
[...] La vraie lumière pourrait être cette lucidité. La fin du texte obéit à une acceptation de soi comme non-travail. Ici le poète comprend qu'il peut perdre l'étérnité et être damné à jamais. Ouverture : Nous retrouvons une interrogation existentielle aussi lourde chez Baudelaire qui au-delà de sa dialectique du spleen et de l'idéal se bat contre son plus grand énnemi, le temps au-delà du tragique du temps qui passe, ces poètes transcrivent l'impuissance de l''homme face à la fuite du temps, face à l'irréversibilité du temps. [...]
[...] Marquant ainsi le refus du travail qui aurait pu le faire sortir de l'abîme : le travail paraît trop léger à mon orgueil il s'agit de lutter contre la mort. Cette lutte traduit son combat intéérieur. Un paradis perdu Nous avons ici un va et vient envers les vraies et les fausses lumières cela pourrait illustrer la dialectique du spleen et l'idéal Baudelairien. Nous avons un jeu d'ombres et de lumières, puis nous avons les fausses et vraies lumières, les fausses lumières seraient l'espoir des récompenses futures d'un paradis perdu. Mais la lumière gronde et se transforme en orage de feu de l'enfer. [...]
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