Le titre "Les Effarés" est un terme du symbolisme rimbaldien, revenant à grande reprise, notamment dans "Ophélie", c'est l'oeil darne, grand ouvert, ou encore la voyance. Rimbaud dépeint ici le tableau misérabiliste d'une rue de Paris (...)
[...] On le " regarde au vers 5. Son " fort bras blanc tourne la pâte et l'enfourne Il a un " gras sourire " et " grogne un vieil air C'est le maître de ce pain, il en a la garde et le fait de ses mains. Il peut être assimilé pour les petits à une sorte de magicien. Son " vieil air " cache la sagesse, par opposition aux enfants. Il maîtrise son pain et le garde dedans. * La dernière personne, le " médianoche a un rôle spécial. [...]
[...] Ils iront jusqu'à " crever leur culotte Dès le 16ème vers donc, lorsqu'une rupture se fait voir, passant peu à peu d'objets immobiles et envieux à des mouvements et grognements d'enfants. Les choses s'animent donc dans le temps, et cette animation est continue jusqu'à la fin. De plus, les adverbes d'intensité " si fort " sont des consécutives qui créent une tension amenant un résultat ; cette tension s'accroît. La venue du noctambule qui a fait sortir le pain permet la sensation de ce pain, l'odeur et la vue qui les enchante. [...]
[...] Le détachement fœtal amène ici une frustration maternelle, le retour étant alors impossible La philosophie platonicienne : On pourra aussi assimiler la cave du boulanger à l'idéal, et la vraie vie, dehors, à la grotte platonicienne, infranchissable par une grille. La structure est donc inversée. Ce poème de Rimbaud est riche en symboles, et cette richesse symbolique se transformera en symboles par la suite. C'est une différence entre une image un peu plate et un symbole. Par une simple image, il en tirera de nombreux symboles. L'image est le doublage de la réalité, alors que le symbole est le lien unissant les caractères et idées du texte. Cette image doit s'interpréter dans la transversalité. [...]
[...] Le titre " Les Effarés " est un terme du symbolisme rimbaldien, revenant à grande reprise, notamment dans " Ophélie c'est l'œil darne, grand ouvert, ou encore la voyance. Rimbaud dépeint ici le tableau misérabiliste d'une rue de Paris. Le poème est composé de 12 strophes avec alternance rythmique .Ce poème décrivant ces trois petits dans le froid, avec nombre de formes dans le texte, permet d'amorcer la problématique suivante : " Quelle est la richesse symbolique de la séquence ? I Etude des éléments du tableau et de la scène : 1. [...]
[...] Ils ne portent que de maigres " haillons et " crèveront " leur culotte en priant. Leur chemise " tremblote Rimbaud décrit ces enfants d'une manière apitoyante : " -Misère caractéristique de la compatissance hugolienne ; pour peindre la misère, Rimbaud utilisera les manières et habitudes du génie du genre, Hugo. Et ces petits sont vraiment misérables : ils ont leur " museaux roses " collés au treillage. Ils sont donc bien ici le centre d'une action naissante. * Le Boulanger, maître des lieux, est décrit avec une majuscule. [...]
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