Il y a une évolution entre le Moyen-Âge et le Renaissance dans les mentalités à l'époque de Shakespeare. Les textes historiques sont des annales ou des chroniques. On enregistre les évènements sans les interpréter. Il n'y a pas de plan, de continuité (...)
[...] Le Prince fait l'histoire. Dieu appartient à une autre sphère. La distinction histoire/littérature commence à apparaître. Les historiens cherchent à se distinguer des écrivains. Ils sont plus soucieux de vérité. Ils choisissent un style différent, plus sobre, simple, neutre. Il y a moins d'images, de métaphores que dans la littérature. L'histoire est écrite à cette période où la frontière est plus nette. La responsabilité de l'homme est la cause de l'histoire (=Richard). On pense que Dieu intervient toujours chute de Richard, Richemont monte sur le trône). [...]
[...] Le personnage de Margaret est mort. Il la fait vivre plus longtemps. Elle représente le passé, les crimes de Richard. C'est la mémoire des évènements. La fonction du personnage est symbolique. C'est le porte- parole du passé, réclame vengeance. Il y a aussi le cadavre de Henri VI dans la scène de Lady Anne, or il meurt douze ans avant Edouard. Ici, il y a un resserrement des évènements. Cela alourdit l'atmosphère macabre. Ici, les morts s'enchaînent. Tout se précipite pour que Richard monte sur le trône. [...]
[...] Richard III n'est pas la réalité historique de Shakespeare. La légende a été entretenue par les Tudor après sa mort. Il était relativement juste et vertueux. Shakespeare s'appuie sur des textes historiques d'avant lui Henri VII (Tudor) a demandé aux historiens d'écrire l'histoire qui le présente comme souverain légitime. L'histoire est au service de la politique. Thomas More raconte la vie de Richard III qui sert de source directe à Shakespeare, il établit cette vision très noire de Richard III. [...]
[...] Les textes historiques sont des annales ou des chroniques. On enregistre les évènements sans les interpréter. Il n'y a pas de plan, de continuité. A la Renaissance : les intellectuels donnent un sens à l'histoire, en présentant une unité, un sens qui permet de les interpréter. L'intervention divine et les actions humaines sont représentées, elles ont un sens. Il y a un conflit entre deux visions de l'histoire : traditionnelle (religieuse, intervention de Dieu). On remet en question la vision traditionnelle du monde. [...]
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