Aristote introduit le chapitre VI, intitulé « De l'honnête et de l'utile », en insistant sur le temps du discours, et plus particulièrement sur le futur et sur le présent, selon que l'on veut dissuader ou exhorter. Il évoque ici la notion du bien et de l'utile.
L'orateur qui délibère se propose un but qui est l'utile. Dans son discours, il va se focaliser sur la fin et non sur les moyens qui permettent de l'atteindre, et ceci sous la contrainte de l'utile et du bien.
Le bien étant une chose en soi, quelque chose que tout un chacun recherche, pourvu qu'il soit doué d'instinct et de raison. Le bien c'est quelque chose qui procure un sentiment favorable lorsqu'on en dispose ou désagréable lorsqu'on en est privé. Ainsi les notions de présence et d'absence du bien sont génératrices de satisfaction et d'insatisfaction, ou encore de plaisir et de frustration. Pour Aristote, le bien est une chose qui en implique une autre. Or, celles-ci peuvent se combiner de manière successive ou simultanée. Il donne l'exemple : « la science à l'étude, en lui succédant ; la vie à la santé, en l'accompagnant »
[...] Une chose sera d'autant plus appréciée si elle est réalisée ou acquise avec facilité. Cette aisance se justifiera soit par une valeur quantitative, liée au fait que le plus grand nombre puisse y parvenir ; soit par une valeur qualitative, liée au talent naturel et à une grande expérience [1363a - §XXIX] de ceux qui l'accomplissent. Enfin, on relèvera, comme preuves relatives au bien et à l'utile, celles dans lesquelles le citoyen y trouve un intérêt. Dans ce chapitre, Aristote utilise l'exemple comme preuve des arguments qu'il avance, et ce, à l'aide de deux types d'exemple : - soit des exemples tirés de citations d'auteurs ; - soit des exemples puisés dans son expérience du monde. [...]
[...] De plus, une chose bien est quelque chose d'abordable et cette accessibilité se traduit de deux façons : soit par le fait qu'elle peut arriver, soit par le fait qu'elle arrive facilement. La difficulté se détermine par la peine et par la longueur du temps. Ainsi, une chose sera bonne si elle se produit sans peine ni désagrément. Le fait de posséder quelque chose que personne ne possède est honorable et procure donc un plus grand bien. De la sorte, la possession de la chose, de manière exclusive, est un bien pour l'homme. [...]
[...] Pour Aristote, le bien est une chose qui en implique une autre. Or, celles-ci peuvent se combiner de manière successive ou simultanée. Il donne l'exemple : la science à l'étude, en lui succédant ; la vie à la santé, en l'accompagnant [1362a - C'est ainsi qu'il considère la réalisation d'une chose bonne comme une action bonne, proprement dite. Et parallèlement, refuser d'agir sur une chose allant à l'encontre du bien est également considéré comme une chose bonne. Ainsi, ce rejet a pour effet simultané de ne pas causer le mal, et l'adoption du bien pour effet ultérieur de procurer le bien [1362a - Aristote intègre une notion permettant de mesurer l'importance à accorder à deux choses prises ensemble. [...]
[...] Cela étant posé, lorsque les deux partis opposés peuvent profiter de la même chose, alors le sens contraire n'est pas acceptable. De même, lorsqu'on abuse d'une chose, alors cette action est à prendre comme un mal, dans la mesure où cela devient un vice. Lorsqu'une chose a nécessité un certain effort, alors on peut la considérer comme une fin et donc comme un bien. Une chose sera valorisée si elle est poursuivie par le plus grand nombre. Et, beaucoup de gens font ce que tout le monde fait [1363a - §XXIII]. [...]
[...] Il évoque ici la notion du bien et de l'utile. L'orateur qui délibère se propose un but qui est l'utile. Dans son discours, il va se focaliser sur la fin et non sur les moyens qui permettent de l'atteindre, et ceci, sous la contrainte de l'utile et du bien. Le bien étant une chose en soi, quelque chose que tout un chacun recherche, pourvu qu'il soit doué d'instinct et de raison. Le bien c'est quelque chose qui procure un sentiment favorable lorsqu'on en dispose ou désagréable lorsqu'on en est privé. [...]
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