Germinal, milieu minier, ouvrier dans le Nord de la France. Histoire d'une grève qui devient une révolte parce qu'elle échoue : fin tragique. Période de la révolution industrielle : accentue fossé ouvrier/bourgeois.
Problématique : Plongé au coeur de la description d'un peuple en révolte, nous devenons témoin d'une scène violente qui, par la peur qu'elle engendre se transforme en une vision apocalyptique dans l'imaginaire des bourgeois (...)
[...] Germinal, milieu minier, ouvrier dans le Nord de la France. Histoire d'une grève qui devient une révolte parce qu'elle échoue : fin tragique. Période de la révolution industrielle : accentue fossé ouvrier/bourgeois. Problématique : Plongé au coeur de la description d'un peuple en révolte, nous devenons témoin d'une scène violente qui, par la peur qu'elle engendre se transforme en une vision apocalyptique dans l'imaginaire des bourgeois. I La description d'un peuple en marche - 2 descriptions : - 1ère description : point de vue du narrateur (l1 : focalisation zéro (narrateur omniscient) - 2ème description : point de vue bourgeois (l41 à fin). [...]
[...] - Hache (c'est une métonymie : prendre un ensemble pour le tout) : emblème de la Révolution de 1789 (guillotine, Marseillaise) + barres de fer donc révolte. - Collectif devient 1 et 1 seul, indivisible, soudé. Idée de force. "comme une force", puissance qui fait peur. Cette violence qui trouve son échos dans la révolution française va susciter chez les observateurs un imaginaire à caractère épique d'où une vision apocalyptique (raz de marée). III Une vision apocalyptique - Idée de destruction totale (physique, corporelle et matérielle). [...]
[...] - Dimension du regard, notion de point de vue (prédominance du regard) : "distinguer, voyait". Au début du texte, la notion de "vision" s'associe à un conditionnel pour nous donner le caractère imaginaire qui se développe chez les bourgeois. Opposition entre deux regards : neutre (narrateur) et totalement impliqué pour les bourgeois. - Opposition entre deux mondes : 1 en mouvement, l'autre statique en révolte, l'autre campé sur sa peur et son pouvoir. Marche vers le progrès social (meilleures conditions sociales) bourgeois campés sur leur argent. [...]
[...] L44 : "incendies" - Caractère hyperbolique (exagéré) qui amplifie la scène à travers de nombreux pluriels, les hyperboles ("une pierre des villes" : opposition singulier/pluriel), les répétitions anaphoriques ("plus rien, plus un sou" : l ) - Dimension épique d'un peuple qui va tout dévaster ("c'étaient ces choses" : force de la nature) pour reconstruire un monde meilleur ("nouvelle terre repousserait"). Peuple magnifié par la tonalité épique. On quitte le réel pour l'épique et le mythique. Cette scène n'est pas une simple révolte dans le nord d'un groupe de mineurs. C'est une fin du monde pour les bourgeois effrayés devant un peuple affamé et en colère qui marche vers le progrès. C'est un thème récurrent au XIXème siècle qui peut conférer à ce texte une valeur symbolique. [...]
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