Les Rêveries du promeneur solitaire, Rousseau, lumières, romantisme, autobiographie, vie, nature, bonheur, HLP Humanités Littérature Philosophie
Il s'agit d'un extrait de la Cinquième Promenade issu des Rêveries du promeneur solitaire que Rousseau a commencé à écrire en 1776. L'oeuvre sera publiée de manière posthume en 1782, car Rousseau meurt en 1778. Il a fait partie du mouvement des Lumières et il a eu une influence considérable sur la pensée politique européenne. C'est aussi l'un des plus grands écrivains, car on peut le considérer comme un des ancêtres du romantisme.
Les Rêveries du promeneur solitaire sont présentées sous la forme d'un recueil d'essais, de réflexions autobiographiques, d'idées qui lui viennent au cours de ses promenades. Dans ce passage, Rousseau est en Suisse, il a été chassé assez brutalement pour des raisons d'intolérances politiques et religieuses. Il s'est réfugié sur l'île Saint-Pierre, située sur le lac de Bienne, en Suisse.
[...] Ces deux expériences sont soit la rêverie (avec le verbe « rêver ») qui est offerte par les lieux retirés et à l'écart, soit la contemplation qui est offerte par les lieux élevés. On notera d'ailleurs que le titre de l'?uvre est Rêveries du promeneur solitaire. C'est dire à quel point cette action de rêver est fondamentale dans l'expérience de Rousseau. La rêverie et la contemplation, dans des lieux qui le permettent, représentent pour Rousseau le bonheur. On voit bien qu'il s'agit d'un bonheur personnel, individuel et qui en cela annonce la sensibilité romantique. C'est un bonheur qui s'oppose à celui des Lumières qui prône un bonheur collectif. [...]
[...] Les Rêveries du promeneur solitaire, Cinquième promenade, Extrait - Jean-Jacques Rousseau (1782) - De quelle manière l'auteur célèbre-t-il la vie ? I. Introduction Il s'agit d'un extrait de la Cinquième Promenade issu des Rêveries du promeneur solitaire que Rousseau a commencé à écrire en 1776. L'?uvre sera publiée de manière posthume en 1782 car Rousseau meurt en 1778. Il a fait partie du mouvement des Lumières et il a eu une influence considérable sur la pensée politique européenne. C'est aussi un des plus grands écrivains car on peut le considérer comme un des ancêtres du Romantisme. [...]
[...] Nous avons ici un rapport au monde qui est très original, parce que, paradoxalement, le monde, la nature a besoin de disparaître pour pouvoir faire éprouver à Rousseau un maximum de plaisir. De même que son propre « moi » et son identité disparaissent aussi. C'est à dire que pour lui, la plus haute forme de bonheur, c'est la pure sensation d'exister indépendamment de tout contenu. C'est un texte qui ne donne aucune leçon et qui ne se veut pas universelle. Ce que dit Rousseau sur le bonheur n'est pas la même chose pour nous. [...]
[...] Ce qui compte pour Rousseau dans le mouvement de l'eau est le rythme. En effet, on a le groupe nominal « le flux et reflux » (l.10) et l'adjectif « continu » (l.10) qui marque cette régularité. On a également le complément « sans relâche » (l.11) et le complément « par intervalles » (l.10-11). Ce qui intéresse Rousseau, c'est que le rythme de l'eau se communique à lui. En effet, à la ligne 11 et 12 : « suppléaient au mouvement suffisaient pour me faire sentir », c'est à dire que les 2 verbes de cette phrase ont pour sujet « le flux et reflux », c'est donc le rythme de l'eau qui agit. [...]
[...] L'eudémonisme de Rousseau a une forte tendance à l'hédonisme. C. Phrase n°3 (lignes 10-13) La troisième phrase est plus centrée sur l'objectif principale qui est la rêverie. Cette rêverie est caractérisée par la passivité. C'est une expérience de pure réceptivité. À la ligne 11, « frappant sans relâche mon oreille et mes yeux », Rousseau se réduit à 2 organes. Dans cette phrase, consacrée à la rêverie, ce qui marque plus encore qu'ailleurs, c'est l'attitude de Rousseau qui est celle d'une pure réceptivité et d'une totale passivité. [...]
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