La Résistible Ascension d'Arturo Ui tableaux 1A et 2, p.17-25, Bertolt Brecht (1959), rhétorique, Butcher, Dogsborough, Karfioltrust, ironie, gangsters, métaphore, escroquerie
Les tableaux 1A et 2 répondent au dernier vers prononcé par Butcher dans le tableau 1: "J'ai un petit plan". Le plan des cinq chefs du Karfioltrust (mené ici par Butcher et Flake) est, comme nous le constatons en lisant les deux scènes, de convaincre Sheet de leur vendre sa compagnie maritime afin de la revendre aussitôt à Dogsborough, un vieil homme honnête que tout le monde respecte (ce qui leur fait ainsi une couverture), pour une somme modique.
[...] »). Impossible à « cautériser » (brûler pour garder la partie non-malade saine). L'omniprésence des gangsters Flake et Butcher, mais aussi Arturo Ui et sa bande, mentionnés dans la didascalie du tableau 1 (p18) La métamorphose de Dogsborough : de l'homme honnête au marchand corrompu Dogsborough représentait symboliquement le dernier homme honnête dans cette pièce (voir tableau 1). Ici, il accepte de troquer son « bon patronyme » contre un « bon compte en banque » (p22). [...]
[...] Commentaire Arturo Ui : Tableaux 1A et 2 (p17 à 25) Intro : Les tableaux 1A et 2 répondent au derniers vers prononcé par Butcher dans le tableau « J'ai un petit plan ». Le plan des cinq chefs du Karfioltrust (mené ici par Butcher et Flake) est, comme nous le constatons en lisant les deux scènes, de convaincre Sheet de leur vendre sa compagnie maritime afin de la revendre aussitôt à Dogsborough, un vieil homme honnête que tout le monde respecte (ce qui leur fait ainsi une couverture), pour une somme modique. [...]
[...] Pour sauver les apparences, la succession donnée est faite au fils du président, Oskar. PB : En quoi ces deux tableaux agissent-ils comme un diptyque avec un effet de miroir (Sheet n'est pas dupe / Dogsborough se laisse duper) nous donnant à réfléchir sur le pouvoir d'une rhétorique au service de la malhonnêteté, et permettant à cette dernière de se propager de façon contagieuse ? Annonce du plan : Dans un premier temps, nous analyserons le pouvoir d'une rhétorique au service de la malhonnêteté permettant de « blanchir » les gangsters ; puis nous remarquerons que cette rhétorique est purement artificielle, à tel point que Sheet et le spectateur ne sont pas dupes ; dans un dernier axe de réflexion, nous verrons que la corruption agit comme la peste et semble contaminer tous les personnages de la pièce. [...]
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