Catharsis, Platon, HLP Humanités Littérature Philosophie, tragédie, fiction, Socrate, identification, purgation des passions, effet cathartique, émotion
Dans cet extrait de La République, les idées de Platon, par le biais de Socrate, sont exposées au sujet de la tragédie. En effet, selon ce philosophe, la tragédie aurait un pouvoir sur le spectateur en ce qu'elle l'éloignerait de tout raisonnement : la tragédie serait une corruptrice des bonnes moeurs, car elle répondrait aux émotions et non à la raison. Le philosophe évoque deux raisons principales : l'effet d'identification et l'effet de catharsis.
[...] Conclusion La tragédie semble une criminelle au philosophe car elle exerce un pouvoir sur le spectateur. En effet, cette fiction permet à celui qui la regarde de s'identifier, de ressentir des émotions et donc de purger ces mêmes émotions, d'extérioriser ses passions. La tragédie apparaît donc pour Platon comme une arme redoutable dont il fait se méfier au risque de ne plus pouvoir contrôler sa raison et agir, à l'égard des femmes, en fonction de ses sentiments et non de son intellect. [...]
[...] Ce phénomène semble général comme l'indiquent l'emploi de la deuxième personne du pluriel « nous » et l'affirmation emportée « Je le sais : comment pourrais-je l'oublier ». Un autre effet fait de la tragédie une coupable. II Effet de catharsis En s'identifiant au personnage, le spectateur ressent des émotions. Et le fait de les sentir alors qu'elles ne sont pas siennes provoque une catharsis. Alors que dans la vraie vie, l'honneur l'emporte (« notre point d'honneur à garder l'attitude contraire »), la tragédie laisse les sentiments s'étaler : « la conduite que nous applaudissons ne convient qu'aux femmes ». [...]
[...] J.-C.) - Quel peut être le pouvoir d'une fiction comme la tragédie sur le spectateur ? Quel peut être le pouvoir d'une fiction comme la tragédie sur le spectateur ? Platon, La République, Livre X. Introduction Dans cet extrait de La République, les idées de Platon, par le biais de Socrate, sont exposées au sujet de la tragédie. En effet, selon ce philosophe, la tragédie aurait un pouvoir sur le spectateur en ce qu'elle l'éloignerait de tout raisonnement : la tragédie serait une corruptrice des bonnes mœurs car elle répondrait aux émotions et non à la raison. [...]
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